Titre : Bridget Jones – L’âge de raison
Auteur : Helen Fielding
Editeur : J’ai Lu
Parution : 2000
Nombre de pages : 431 pages
Genre : Chick-Lit
CHRONIQUE #212
Août 2016
Le grand retour de la plus célèbre et la plus névrosée des trentenaires londoniennes. Bridget Jones et ses éternelles bonnes résolutions : perdre au moins cinq kilos, arrêter de fumer et de boire du chardonnay. Elle a enfin quitté le clan des parias de l’amour mais découvre à quel point l’important est moins de trouver l’amour, que de le garder !.
58,5 kg (ne suis qu’un bourrelet)
NON MAIS ENFIN ! Vous vous rendez compte ? Voici la première phrase de ce roman et j’ai été ultra choquée. Moi qui aime tant la Bridget Jones version film avec Renée Zellweger, je n’arrive pas à m’imaginer qu’Helen Fielding visualise une fille de 58 kg comme étant trop grosse ?!! Ou bien j’ai loupé quelque chose et la Bridget du livre fait en réalité 1m45 … Non mais franchement, dire qu’une fille est grosse alors qu’elle ne fait même pas 60 kg, ça me rend dingue. Si Bridget est grosse à 58 kg alors moi je suis un hippopotame. Enfin bref… voilà les premières impressions que j’ai eu en découvrant la plume traduite d’Helen Fielding. Bien entendu, je connais Bridget Jones par coeur grâce aux films et au tome 3 que j’ai lu en VO lors de sa sortie en 2014. Mais là je découvre la version livre dans ma langue maternelle et comment dire.. je suis un peu déçue.
Peut-être est-ce du au fait que je suis tellement habituée à la version cinématographique et à l’interprétation de Renée Zellweger que je n’ai pas su me détacher de la vision que j’avais de Bridget dans ma tête. Cette Bridget-ci est mois drôle et moins intense que dans le film je trouve. De plus, la version romancée de Mark Darcy est juste horrible. On dirait un pauvre plouc sans classe. Alors que dans le film, pas touche à Colin Firth ! Non mais. Enfin, il y a bien sur quelques ressemblances au film et certains passages du livre m’ont bien fait rire, notamment l’interview que Bridget va faire de Colin Firth (le vrai) en Italie. C’était du vrai Bridget ! On retrouve aussi la partie « voyage au ski » et « voyage en Thaïlande » du film mais autrement, j’avoue n’avoir pas été conquise par ce livre. La maman de Bridget est beaucoup plus présente (et tellement agaçante!) ici alors que Daniel Cleaver est quasi totalement absent. Bridget, elle, continue comme d’habitude à faire bourde sur bourde, ça, ça ne bouge pas. Par contre, le côté fun et délirant mais aussi romantique et tendre du film n’étaient pas au rendez-vous.
Je pense que je n’ai tout simplement pas apprécié le livre à sa juste valeur à cause d’Hollywood. Quand on a un personnage en tête depuis des dizaines d’années, c’est difficile d’essayer de le changer et de le voir sous un nouveau visage. Enfin bref, une lecture facile mais pas transcendante d’une Bridget beaucoup moins fun que Renée Zellweger !
Cette version plaira probablement davantage à ceux qui n’ont pas encore vu le film…
Lecture modérément approuvée par #atouchofbluemarine
et KILI KOBALT, le koala qui lit !