« Pour le commissaire Fredrik Beier, l'affaire s'annonce comme une enquête de routine : la disparition d'Annette Wetre et de son petit garçon, membres d'une secte baptisée « La Lumière de Dieu ». A ce détail près que cette disparition a été signalée par la mère d'Annette, une femme politique très en vue chez les démocrates-chrétiens. Et que ladite Lumière de Dieu, engagée dans une vendetta religieuse contre l'islam, sert de paravent à de monstrueuses expérimentations sur des sujets humains, visant à perpétuer la race blanche... »
Le résumé fournit par l’éditeur donne assez clairement les grandes lignes du sujet, c'est-à-dire un empilement de thèmes bien éculés et traités par beaucoup d’autres avant Johnsrud. Pour se dégager de ce lot il aurait fallu que l’écrivain la joue fine, las, nous sommes loin du compte.
Tout est trop classique et banal, l’intrigue est convenue, les personnages et le futur héros récurrent Fredrik Beier trop semblables à ce qu’on a déjà lu ailleurs, la construction du roman alterne chapitres au présent et évènements situés durant l’époque nazie et pour finir de nous assommer, Johnsrud nous pond un pavé de plus de cinq cents pages, assorti d’un épilogue de quelques dizaines de pages carrément grotesques ! Le combat entre le tueur et Beier (avec sa collègue Kafa)… quelle niaiserie sanguinolente !
Après avoir vidé mon fiel pour me soulager du temps perdu à lire ce nanar, essayons d’être plus objectif. Le roman est très quelconque et pourrait être lu par qui n’est pas trop difficile, et je pensais m’en tenir à cette remarque pour écrire mon billet, mais la fin est définitivement trop nulle pour sauver un tant soit peu ce bouquin. Passons vite à autre chose.