Débolis Héyavé
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Résumé de Débolis Héyavé :
À 16 ans, Débolis n’a jamais connu sa mère et s’est fait jeter par son père du jour au lendemain. Pour ne pas être consumé par la colère, Débolis a finalement trouvé refuge dans la spiritualité et le style hippie : être positif, aller à l’essentiel et ne pas se soucier de l’avis des autres, fait partie de ses nouveaux principes. Bien protégé derrière ses dreadlocks et ses ponchos, Débolis s’efforce ainsi de se reconstruire…
C’était sans compter sur l’arrivée de William, un rockeur hyperactif qui se prend soudain de passion pour Débolis et se donne pour mission de le faire craquer. Débolis résiste aux provocations, aux critiques tant bien que mal… frôlant parfois le dérapage.
William abat alors sa dernière carte en lançant un défi : deux jours pour échanger leur style et prouver à Débolis qu’il est sur la mauvaise voie. Débolis ne réalise pas l’importance de sa décision lorsqu’il accepte. Quand les armures tomberont, il ne restera que des ressemblances…
Mon avis :
Débolis Héyavé est un roman assez court qui nous emmène une nouvelle fois dans le monde de l’adolescence. Débolis est un jeune, d’ailleurs, je ne sais pourquoi, je croyais que c’était une fille dans les premières lignes, donc, c’est un jeune de 14 ans qui n’a pas eu une vie facile et qui voit sa vie complètement changer. Beaucoup trop de choses difficiles à avaler pour un jeune en pleine adolescence, ce qui va le mener à passer par des phases extrêmes de recherche de lui-même. Va-t-il trouver un juste milieu ?
La narration est faite à la première personne, ce qui m’a aidé à m’identifier au personnage qui est quand même assez déstabilisant de part ses nombreux revirements. La vie ne l’aide pas, mais il a du mal à accepter le peu d’aide qui lui est offert. Je ne mettrais pas ça sur le dos de l’adolescence, il y a vraiment de quoi péter un plomb quand on voit ce qu’il vit. Pourtant, j’ai eu plus de mal à m’attacher à lui et à l’histoire qu’à la première héroïne de Anaïs. À part se dire le pauvre, vraie compassion pour lui, je n’ai pas tremblé pour lui. J’avais plus envie de le secouer que de lui venir en aide.
Une bonne lecture que je vous conseille si vous aimez ce monde de l’adolescence et de ses turpitudes.