La nuit des enfants rois de Bernard Lenteric

Par Magali @MagaliLafont

Bonjour,

Comme je l’ai dit à plusieurs reprises ces derniers temps (après avoir lu Endgame et vu Prodigies), j’ai relu La nuit des enfants rois de Bernard Lenteric. Et quel plaisir, en plus de l’histoire elle-même, de faire un retour en arrière (je devais avoir guère plus de 20 ans quand je l’ai lu la 1ère fois :D )

4ème de couverture

Sélectionné parmi les meilleurs romans par toute la presse, La Nuit des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux film, d’où l’on sort ébloui. Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l’horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l’a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu’il ne soit de leur côté… Alors, s’ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois.

Ce roman aborde plusieurs thèmes

  • L’informatique :

Il faut savoir que ce livre a été écrit  en 1981, lors des balbutiements de l’informatique. Dans ce roman, Bernard Lenteric semble mettre en garde les lecteurs contre les faiblesse de l’informatique, ses failles qui peuvent avoir un impact important sur l’homme, la société et surtout l’économie.

D’ailleurs, un des protagonistes clé de l’histoire est Fozzy, un ordinateur sur-puissant qui répond a Jimbo avec une voix humaine

  •  L’adolescence

Ce passage difficile entre l’enfance et l’âge adulte, ce moment ou « on » déteste tout le monde.

Les Sept poussent à l’extrême cette difficulté. Ceux sont des génies, leur mal-être, leur haine envers le monde est amplifiée : ils volent (des millions) et tuent ceux qui s’approchent trop près de la vérité.

La structure du livre axe plus sur l’action que sur les personnages. Seul Jimbo est décrit physiquement, c’est aussi le seul auquel l’auteur s’attache. On suit ses pensées, sa façon de percevoir les sept et de se positionner.

Quand aux sept, ils ne sont qu’une entité, le lecteur ne retient pas leurs noms sauf peut-être Liza (la seule fille) et Gil (à vous de découvrir pourquoi ;) )

Mon avis

Malgré certains passages ou je me suis perdues (malheureusement je ne suis pas un génie :( ), j’ai passé un excellent moment autant en compagnie de Jimbo et des Sept. L’histoire est prenante et une fois qu’on est rentrée dedans on a du mal à lâcher le roman. Par contre j’ai été un peu frustrée par la fin qui, pour moi, fut trop expéditive, elle aurait pu être approfondie.

Conclusion

Ravie de l’avoir relu

Bonne lecture ! <3"><3"><3 :D