Justine ou Les Malheurs de la vertu.

Par Fivemarch @FivethMarch

PRESENTATION DE L'AUTEUR :

Le marquis de Sade était un homme de lettres, romancier, philosophe et homme politique français. Occultée et clandestine pendant tout le XIXè siècle, son oeuvre littéraire est réhabilité au XXè siècle par Jean-Jacques Pauvert. Son roman, Justine ou Les Malheurs de la vertu, scandalise mais surtout, il fait peur : très vite, on sent que la subversion l'emporte sur l'obscénité. Cette oeuvre marque la naissance de la mythologie sadienne.

Edition du livre : Le livre de Poche.

Date de parution du livre : 1791.

Nombre de pages : 362.

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Apologie du crime, de la liberté des corps comme des esprits, de la cruauté, "extrême sensibilité des organes connue seulement des êtres délicats", l'oeuvre du marquis de Sade étonne ou scandalise. "Elle paraît bien n'être, dit Klossowski, qu'un seul cri désespéré, lancé à l'image de la virginité inaccessible, cri enveloppé et comme enchâssé dans un cantique de blasphèmes".

C'est aussi une oeuvre d'une poésie délirante et pleine d'humour noir.

Après avoir lu la trilogie Fifty Shades, je vais lire du VRAI sadomasochisme !

Justine ou Les Malheurs de la vertu est un livre plus complexe et plus difficile d'accès que Les 120 Journées de Sodome.

Comme habituellement, j'ai adoré l'histoire de ce livre. On va découvrir Justine (qui va devenir Thérèse) qui va rencontrer, au fil de sa vie, des hommes. Chacune de ces rencontres sera portée sur le sexe et le libertinage et elles seront de plus en plus "violentes".

Bien évidemment, on a toujours les mêmes thèmes : le viol, l'inceste, la scatologie, etc. Néanmoins, Justine est mieux écrit que les 120 Journées : c'est un récit plus philosophique et plus poétique.

"En quatre mois, la marchandise est successivement vendue à près de cent personnes ; les uns se contentent de la rose, d'autres plus délicats ou dépravés [...] veulent épanouir le bouton qui fleurit à côté."

A travers sa plume et sa poésie, Sade nous montre sa vision face à la religion, qu'il critique ouvertement.

En fin de compte, j'ai adoré cette histoire.