Spider-Island #5

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

On a presque fini les tie-ins à Secret Wars, et l'heure du bilan a sonné. On aura eu des titres brillants, d'autres juste plaisants, ou des mauvais de chez mauvais. Au milieu de tout ça, Spider-Island, qui a bien commencé, et se termine aujourd'hui. Au programme : tous les monstres possibles tapent sur une araignée géante !

On rappelle que Spider-Island version Secret Wars se déroule dans un monde dans lequel les héros ont perdu face à la Reine des Araignées, et tout le monde est changé en monstre arachnéen sans volonté propre. La résistance, menée par l'Agent Venom alias Flash Thompson, a réussi à ramener d'anciens héros, transformés en vampire, lézard, et autres monstres, pour un dernier combat...

Déjà, dès le pitch, et encore plus depuis quelques épisodes, on sait que le titre ne sera pas du tout sérieux, bien qu'il tente de s'en donner les apparences. Si vous accrochez à l'atmosphère de série B (voire série Z), vous allez adorer. Sinon, il ne faut vraiment pas forcer. Spider-Island est un titre stupide, que j'ai choisi de lire au second degré plutôt que sérieusement, parce que sinon je n'aurais pas du tout aimé.

Les héros se sacrifient, la cavalerie arrive, le soleil se lève à la fin de la bataille, tout est perdu mais pas trop, bref, on a déjà vu ça dans un milliard de films plus ou moins bons, mais là, ça marche bien. La lecture en VF sera plus qu'indispensable pour ne rien regretter, mais même après avoir tout dévoré en VO, je me suis régalé. C'est délicieusement stupide, on rigole beaucoup (en espérant vraiment que ça soit voulu), au point où ça pourrait presque en devenir parodique. Pour une série sur un soldat qui se bat seul contre tous, je n'attendais rien d'autre.

Paco Diaz gère bien ses pages, autant qu'il en est capable. J'aime bien à petites doses ce qu'il fait en général, mais il faut reconnaître que ses pages n'ont pas particulièrement d'âmes. C'est très propre, rien n'est brouillon, et il soigne chaque page. Après, ses visages se ressemblent un peu tous, les couleurs de Frank d'Armata sont basiques, et on a un peu l'impression de voir les mêmes idées de mise en scène depuis des années dans ses pages. Rien de déplaisant pour une série B, en gros.

Spider-Island #5

Marvel Comics * Par Christos Gage & Paco Diaz * $3.99
D'une stupidité sans nom, Spider-Island aura réussi à me faire rire plusieurs fois, tellement le côté parodique est assumé. J'espère que c'était l'objectif, parce que j'ai beaucoup aimé ce titre, qui restera une des lectures les plus funs de l'event.