♦Lu chez Qui lira saura un billet rageur sur Lonesome dove de Larry McMurtry. Apparemment, la majorité de ceux qui me suivent ont lu ce chef-d’œuvre. Bichon82 écrit: «Si vous ne devez lire qu’un seul western dans votre vie, lisez celui-ci.» Je veux bien, moi, le lire ce western, mais encore faut-il que je le trouve! Impossible de mettre la main dessus par chez nous. C’est comme si je cherchais une aiguille dans une botte de foin. Les libraires sont pessimistes! Et le net, n’en parlons-pas. Les prix sont anormalement astronomiques, sans parler du transport. Mais, optimiste que je suis, je ne désespère pas!
♦Lu sur le site d’Édilivre les résultats d’une enquête sur les blogs littéraires. Les grandes lignes:
Qui sont ces «blogueurs»?Selon une étude, le blogueur type est une femme de plus de 35 ans ayant fait des études supérieures, exerçant une profession dite CSP+ (catégorie socio-professionnelle supérieure), lisant en moyenne plus de 12 livres par an.
Pourquoi sont-ils si importants?De nos jours, les gens ne croient plus aux critiques faites par les professionnels, pour certains ce sont « des vendus », qui ne cherchent qu’à vous faire acheter le produit que tel éditeur lui a dit de mettre en avant.
Les limites de la blogosphère littéraire?Le métier de critique littéraire demande une technique, un savoir-faire et une expérience que n’ont pas forcément les blogueurs littéraires. C’est pourquoi il est possible de trouver des articles à la prose laborieuse, truffés de sentiments personnels comme: «j’avais besoin de me vider la tête» et autres détails qui ne concernent pas le livre critiqué. Les blogueurs eux-mêmes admettent que beaucoup se permettent d’écrire n’importe quoi, n’importe comment.
L'avenir des blogs?Alternatif ou complémentaire, l’avenir des blogs reste incertain. Il dépendra de l’évolution des pratiques de lecture, de la capacité des médias traditionnels à répondre aux besoins des lecteurs et surtout de la volonté des blogueurs à préserver un espace d’expression original et indépendant.