La femme qui tua Stephen King

Par Carolynepotter1

LA FEMME QUI TUA STEPHEN KING

Azel BURY

Un hommage au Grand Stephen King. Ce livre raconte d'histoire d'Irma, qui veut prendre la place du calife... En manque d'inspiration, elle pense que Stephen King est la cause de tous ses malheurs. Oserez-vous la suivre jusqu'à Bangor ? Attention, n'allez pas mourir... de rire.

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Il y a quelques mois, j'ai lu Beigbeder m'a tuer. Un roman qui partait sur une idée simple : un mec déprime et raconte sa vie, foutue en l'air, selon son avis, par Frédéric Beigbeder. Quelles que soient les idées et actions de cet homme, ce n'est pas de bol, Beigbeder les a déjà eus avant lui. A déjà fait du fric avec les bonnes idées, s'est banané avec les mauvaises.

Me voici aujourd'hui avec La femme qui tua Stephen King. L'histoire d'une quarantenaire qui voudrait écrire, devenir auteure, qui a des idées, qui écrit formidablement bien... mais pour qui tout se casse la gueule à chaque fois. Elle utilise ses enfants comme béta lecteurs, et ses enfants sont unanimes : c'est sympa maman ce que tu écris mais c'est du plagiat, Stephen King l'a écrit avant toi!

Deux romans dont l'idée de départ est franchement la même. Deux romans traités de façon totalement différentes. Autant Beigbeder m'a tuer était lourd à lire, avec un personnage narrateur qui partait dans tous les sens, qui délirait, qui racontait tout et son contraire, pour ne pas dire tout et n'importe quoi, bref, une lecture plutôt pénible, autant la femme qui tua Stephen King est excessivement agréable à suivre. La structure est simple mais efficace, les idées sont bonnes, l'action dynamique. Et surtout, c'est bourré d'humour! Mais de l'humour subtil, pas de l'humour qui déboule avec son gros nez rouge et qui fait tsoin tsoin (comprenez par là que c'est un roman écrit franchement pour divertir, qui remplit totalement son office, mais sans larguer un gag lourdingue à la Louis de Funès toutes les deux pages).

En revanche, vous allez rire, mais j'ai trouvé ça trop long. Un délire, deux délires, trois délires... ça s'enchaîne bien, mais ça fait beaucoup. Limite, ça fait "remplissage". Finalement, l'histoire aurait mérité d'être plus courte. Pas de beaucoup, mais plus courte.

Je vous laisse télécharger sur notre site de culture favori la terrible aventure d'Irma, pour partir avec elle dans son délire paranoïaque, la suivre jusqu'à Bangor (ville où vit Mr King), et frémir de peur pour notre pauvre auteur : cours, Stephen, cours!