Merci aux
éditions Oskar !
La maman de Théo était très jeune quand il est venu au monde. C’est pourquoi c’est sa grand-mère qui l’a élevé. Malheureusement, elle vient de quitter ce monde. Théo a onze ans et doit aller vivre dans un foyer. Tout ce qui lui reste de sa vie avec sa grand-mère, c’est une boîte dans laquelle sont rangés des vinyles. A l’intérieur, une lettre et une enveloppe contenant assez d’argent pour qu’il s’achète un piano. Mais pourquoi ? Théo n’a jamais joué de piano ! Désirant cependant respecter le souhait de celle qu’il chérissait tant, il se met en quête de l’instrument. Aidé par Sylvain, son éducateur et aussi Nina qui travaille au magasin de musique, Théo découvrira via la musique ce que les adultes lui cachent. Ce qu’ils n’ont jamais voulu révéler par faiblesse, honte ou peur.
Car Les clairs de lune de Théo installe une conversation entre les sonates et ce petit homme qui a besoin de savoir d’où il vient. La musique n’est-elle pas “médiatrice entre les mondes sensoriels et spirituels » (Lettres à Bettina von Arnim) ? Oscar Wilde disait : “La musique met l’âme en harmonie avec tout ce qui existe”. C’est bien de cela dont a besoin Théo, d’être en accord avec l’univers dans lequel il vit, d’être apaisé par la transparence, la vérité qu’il sait en train grouiller derrière les regards et les bouches fermées. A travers la beauté, le pouvoir et la poésie de la musique, Mariane Oestreicher-Jourdain remonte jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle montre combien la douleur qu’un être garde en lui a des conséquences sur les siens. Montre que même si ce mal, un mal, est intergénérationnel, immortel, il ne faut pas le laisser ronger. Sur le thème des secrets de famille, voici un roman délicat et émouvant.
Présentation de l’éditeur :
À la mort de sa grand-mère, Théo est placé en foyer avec pour héritage une boîte contenant les disques vinyles qui ont bercé son enfance, et une somme d’argent léguée en secret pour qu’il s’achète un piano, lui qui n’en a jamais joué. Partant à la recherche de ce piano, Théo commence alors un long chemin vers son passé troué de secrets et de mensonges. De rencontre en rencontre, de sonate en prélude, d’une branche à l’autre d’un arbre généalogique blessé, Théo va découvrir ce que les adultes, lâches ou trop inquiets, ne lui ont jamais révélé. Car la musique, elle, ne craint pas de dire les choses…