« Coup de foudre au zoo », le dernier roman de Zoë Barnes

Par No' @Holly_Goli

Bonjour tout le monde ! Cette semaine, je vous parle encore littérature (en même temps, je ne fais que ça lire) avec un de mes livres que je sors de mon grenier. En effet, après le super roman de Virginie Grimaldi, j'ai eu envie de vous emmener en Angleterre avec Coup de foudre au zoo, le dernier roman de son auteur, Zoë Barnes. Cet auteur, après une série de romans de Chick-Lit, a choisi de mettre fin à ses jours (elle avait pas une vie heureuse dit-on). C'est bien dommage car elle était douée.

C'est quoi le pitch Holly ?

Il y a des jours dont on aimerait effacer l'existence. En tout cas pour Cally. En moins de 24 heures, elle est renvoyée de la banque où elle bossait et pour couronner le tout, elle découvre que Rob, son mari, la trompe avec une poupée siliconée. Elle décide alors de tout abandonner : elle quitte sa maison chérie et part s'installer chez ... ses parents dans sa chambre d'adolescente. Une dépression nerveuse est sur le point de s'annoncer.
Cally n'est pas pas du genre à se morfondre très longtemps. Après s'être consolée en achetant une poupée Princesse Leïa de 1978, elle décide de reprendre sa vie en main. Fini la chambre d'ado ! Bonjour la colocation avec Eddie, indécrottable romantique à l'allure d' Austin Powers , et les retrouvailles avec sa chère amie Liddy. Fini les situations cocasses et les humiliations ! Cally part à la recherche d'un job. Des jobs minables qui finissent en galère jusqu'à ce qu'elle franchisse les grilles d'un zoo. Les pensionnaires et les collègues ( enfin surtout un ) vont l'aider à reprendre du poil de la bête.

On en pense quoi ?

Une petite douceur dans un monde de brute. La dépression de Cally est dure à digérer (c'est une maladie la dépression et c'est jamais facile à vivre au quotidien) mais une fois qu'elle est soigneuse dans le zoo, tout n'est plus que rires.

En effet, cela la change des tailleurs austères de son ancien job. Un bel uniforme synthétique qui gratte, un âne plus que têtu, un putois à qui elle s'attache et enfin une histoire et plus si affinité avec Will, le soigneur amoureux fou des pingouins (je trouve ça super drôle et puis, c'est qu'il est cute comme personnage) d'un côté et le revendeur d'objets de collection (la c'est lui !) de l'autre. Une foire de comédie (oui un jeu de mots pathétique) ! Chaque personnage est plus attachant les uns des autres.

On rit du pauvre Eddie qui ne sait pas draguer une fille et dont la plus longue relation a duré ... trois semaines (si si si je vous jure !) ! On rit de Cally qui galère à soigner Stan l'âne (je ne peux m'empêcher de penser aux baudets de mon Poitou natal avec lui) et qui s'attache à Colin le putois (dont l'odeur est reconnaissable des centaines de mètres à la ronde), de Will qui ne sait pas comment gérer ses sentiments et surtout, des tentatives minables de Rob pour faire revenir sa femme à la maison (ça me rappelle le Rodolphe dans le livre de Virginie Grimaldi).

Conclusion

Bref, plus intelligent qu'un âne, moins odorant qu'un putois, mérite qu'on s'attache à lui pour passer un bon moment. Si jamais vous tombez sur un autre de ses romans, hésitez pas ! Ils sont tout aussi bons !