Les médecins ridicules

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

Merci aux
éditions Nathan!

Les médecins ridicules commence en 1664. Molière est alors profondément touché car son logeur, qui est médecin, a préféré lui demander son loyer plutôt que d’aider son jeune fils, Louis, très malade. C’est Armand de Mauvillain, ami de l’écrivain, qui vient au secours du filleul de Louis XIV. En vain, malheureusement. Mais le mal est fait et l’auteur de Dom Juan ou le Festin de pierre a décidé de se venger de celui qu’il considère comme un charlatan. Pour cela, il utilisera ce qu’il a de plus précieux et de plus puissant : ses mots, les rires qu’il déclenche et ses talents d’acteur.

Cette entreprise, qui régale d’anecdotes et rappelle tant d’œuvres incontournables, permettra à Molière de savoir ce qu’il veut vraiment écrire. Sa santé n’en sera en plus que meilleure au bout de deux ans quand le rideau se referme sur cette histoire. Cette dernière transporte le lecteur au dix-septième siècle. Sur scène, dans les loges mais aussi dans les appartements de la troupe ou dans la chambre du roi lui-même ! Quand certains médecins commençaient à redouter la saignée, à considérer les émétiques. Armand est le narrateur du travail de Laure Bazire, une passionnée qui ponctue son récit de précisions historiques, agrémente d’un dossier cet ouvrage entraînant et très intéressant de la collection Un regard sur… des éditions Nathan.


Présentation de l’éditeur :

Une plongée dans la vie de Molière et dans ses combats : sa dénonciation des médecins charlatans, sa querelle avec Racine, avec les opposants à ses pièces malgré le soutien du roi… Paris, XVIIe siècle. Jean-Armand de Mauvillain se rend de toute urgence chez son ami Molière qui l’a fait appeler au chevet de son enfant malade. Le comédien est désespéré : il a déjà subi le dédain et les mauvais conseils du grand Daquin, l’un des médecins du roi Louis XIV. Malgré toute la science de Mauvillain, l’enfant meurt. Dès lors, à travers ses pièces, Molière n’a de cesse de dénoncer le charlatanisme de Daquin et de certains de ses éminents confrères…

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