Nos étoiles contraires de John Green

Par Juliann @monbookclub

J’aime bien trainer sur A beautiful Mess (ou ABM pour les intimes). Les deux soeurs blogueuses d’ABM ont lancé en 2014 un club de lecture en ligne. Le mois de Janvier il s’agissait d’un livre non traduit, mais celui de février existant en français, j’ai décidé de participer.
« Nos étoiles contraires » raconte l’histoire d’amitié et d’amour de deux adolescents salement amoché. Hazel Grace, n’a plus de poumon à cause d’un cancer de la thyroïde doit trainer sa bouteille d’oxygène où qu’elle aille. Augustus Walter, lui, star de basket-ball de son lycée a perdu une jambe à cause de son cancer.

On m’avait promis rire et (beaucoup) larmes. Je n’ai pas rigolé une seule fois, et encore moins pleuré. Pourtant il y en a des malheureux dans cette histoire et des situations malheureuses. Mais les larmes ne sont peut être pas venus, parce que je n’ai pas senti  que c’était une histoire sur la douleur mais plutôt sur deux adolescents issus de milieu différents qui par leur situation se retrouvent confronté aux mêmes soucis :
Les parents, la maladie, le regard des autres, les anciens amis, l’école, les petits amis, les émois amoureux.

Leur passion commune pour le livre « Une Impériale Affliction » va les amener à Amsterdam. On (re-)découvre ainsi avec des yeux d’ados américains la capital hollandaise. Cette image de l’Europe où tout est construit par des gens déjà mort, où tout en beaucoup plus vieux que ce qu’ils ne seront jamais. C’est un passage assez triste et en même temps gai, car on est aussi émerveillé qu’eux de vivre le printemps hollandais à la recherche de ce qu’à bien pu devenir Mr Tulip (un des personnages de leur livre préféré), mais la maladie est toujours présente et ce fait encore plus ressentir.

« Nos étoiles contraires » est loin d’être un livre joyeux. Il ne m’a pas mis non plus fait sortir de mouchoirs, mais il a quand même eu l’intérêt de me montrer que la vie même si elle pouvait se montrer très cruelle, à l’image des deux héros du livres, on peut choisir de rire de ces malheurs. Ce livre au final m’a surpris, car je n’étais pas convaincu ni par le style ni par l’histoire quand j’ai commencé. Au fur et à mesure, j’ai compris que je n’avais jamais su (et espère ne jamais comprendre) ce que c’est que de vivre avec une épée de Damoclès au dessus de ma tête. Sentiment  très bien rendu dans ce livre.

à lire; l’avis d’Emma sur « Nos étoiles contraires » (en anglais)

S P O I L E R : attention ne pas lire le § ci-dessous si vous ne voulez pas gâcher votre lecture
Concernant Peter Van Houten, l'auteur d' " Une impérial affliction"  je trouve dommage que John Green n'ai pas plus développé ce pan là. On se doute un peu que Peter Van Houten est Mr Tulip, personnage riche et pourtant antipathique, de même qu'Anna est sa fille décédé. J'aurais voulu en savoir plus, notamment sur la mère d'Anna, on imagine qu'ils se sont séparés, mais qu'est-elle devenue?
 Il faut croire qu'Hazel m'a communiqué sa curiosité à ce propos