Titre : Il en faut peu pour être heureux
Auteur : Marilyse Trécourt
Édition : City
Genre : Feel-good
Pages : 235
Parution : 8 octobre 2025
Madeleine, octogénaire farouche, observe la vie de son quartier, cachée derrière ses rideaux. Depuis que son Charly est parti, elle n’a plus le goût des autres. Madeleine a fait le vide autour d’elle et envisage même d’avancer le grand voyage.
En face de chez elle, Lola, quarante ans, fraîchement séparée, accueille pour les vacances d’hiver le chien de sa meilleure amie. Madeleine ne voit pas d’un bon œil l’arrivée dans sa rue de ce boudin noir sur pattes. Surtout que ce bouledogue français se prend pour un espion anglais et, très vite, se lance dans une mission dingue : sauver la vie de la vieille dame ! Et il ne reculera devant rien pour rendre Madeleine heureuse. Vraiment rien…
Merci City Éditions
Marilyse Trécourt est une autrice dont je ne loupe jamais les sorties. Encore plus celle-ci, je l’ai vu en conférence en juin et elle avait mentionné ce livre qui se déroulait en Bretagne, alors forcément…
Je ne m’attendais pas du tout à ce genre d’histoire en commençant le livre, ce fut finalement une très bonne surprise. Dès les premiers chapitres, l’un des personnages que nous suivons, m’a particulièrement surprise. Il s’agit de Mojito, un chien, un petit bouledogue français qui se prend pour un agent secret. J’aime tellement les animaux que j’ai été vraiment comblée de suivre ce petit chien qui m’a fait complètement craquer.
J’ai aimé tous les personnages de ce livre, Mojito, Madeleine, Lola, Odette et les autres animaux. Ils sont tous indispensables à l’histoire et très touchant, chacun à leur façon.
Quand je vous disais que les humains sont bizarres ! Ils changent d’avis aussi souvent que je pète…
Lola, qui garde Mojito, le chien de sa meilleure amie, est dans un moment de sa vie dans laquelle elle est un peu perdue. Elle se pose beaucoup de questions sur elle, sur sa vie, ses envies, sa relation avec l’amour. Elle est très gentille, très empathique, c’est la seule qui parle à Madeleine dans le quartier bien qu’elle se fasse envoyer bouler. Lola ne sait pas dire non en règle générale et elle enchaîne parfois les boulettes et les mésaventures. Je l’ai beaucoup apprécié, je me suis parfois reconnue dans cette héroïne.
Madeleine, ou encore la sorcière comme la surnomme Mojito, elle paraît méchante et froide, elle rejette tout le monde, même son propre fils ou sa meilleure amie depuis le décès de son mari. Mojito s’est donné pour mission de lui redonner le sourire et il prend sa mission bien à cœur. J’ai adoré l’évolution de Madeleine au fil de l’histoire, cette vieille dame est très attachante. La vie ne l’a pas épargné en réalité, et elle s’est peu à peu refermée. Mais elle a un très bon fond, j’ai adoré sa façon de lancer des piques à ses proches. Et mention spéciale au nom qu’elle donne à Mojito, qui m’ont fait beaucoup rire.
Alors non, Madeleine n’est pas une grand-mère parfaite. Mais c’est une femme qui a aimé, qui a perdu, qui a raté des trucs, et qui a décidé de recommencer.
Et puis Mojito, c’est un sacré personnage, mon préféré, bien évidemment. Ce petit bouledogue français, une race que j’aime beaucoup en plus. Nous avons son point de vue, la manière dont il voit les humains, les conversations qu’il a avec le chat qui pue. Bref, peut-être que ça ne plaira pas à tout le monde, mais moi, j’ai littéralement adoré, ce chien m’a fait complètement fondre. J’ai trouvé ces chapitres légers et drôles, j’ai beaucoup rigolé, rien qu’à l’imaginer passer son petit popotin par la chatière. Bref, Mojito a largement contribué à ce coup de cœur.
Malgré sa légèreté, ce livre aborde beaucoup de sujets difficiles. La perte, le deuil, la famille dont les membres ne comprennent pas toujours. Elle parle aussi beaucoup de solitude, de l’isolement des personnes âgées, j’ai trouvé ce thème vraiment important. J’ai aimé la façon dont elle a écrit sur ce sujet ainsi que sur la perte d’enfants. Des sujets difficiles abordés avec justesse et tendresse.
Avec le personnage de Lola, l’autrice, nous parle aussi d’acceptation de soi, de remarques qui laissent des cicatrices et qui font douter.
J’ai trouvé la fin vraiment géniale, elle m’a touchée en plein cœur, avec des larmes dans les yeux et le cœur remplit de douceur et d’amour.
Même mal emballée, la tendresse reste un trésor quand elle est sincère.
Coup de cœur pour ce livre qui m’a fait passer du rire aux larmes, qui m’a touché et m’a mis du baume au cœur. Et surtout, je ne m’attendais pas à retrouver un chien comme personnage principal, quel bonheur. Je me suis sacrément attaché à ce bouledogue français, espion de Sa Majesté. J’ai adoré être dans sa tête, suivre ses aventures, son désir de sauver Madeleine et de lui redonner le sourire, accompagné de son nouvel ami, Maurice, le chat qui pue. Réellement un gros plus pour qui aime tant les animaux, j’ai adoré cet aspect-là de l’histoire qui apporte des rires et de la légèreté. Parce que l’autrice nous parle de sujets difficiles dans cette histoire, le deuil, le manque de confiance en soi, la solitude des personnes âgées. Tout est abordé avec beaucoup de justesse et de tendresse. J’ai adoré tous les personnages de cette histoire, ils sont vraiment tous touchants, ils apportent tous quelque chose. Il y a beaucoup d’amour dans cette histoire, de tous les côtés, ça fait du bien, c’est beau, ça réchauffe le cœur. J’ai lu beaucoup de livres de cette autrice et celui-ci est clairement mon préféré, un régal, un vrai bonbon qui fait du bien.