On m’a jeté l’œil

Par Henri-Charles Dahlem @hcdahlem

En lice pour le Prix Medicis 2025

En deux mots
Une jeune femme grandit entre la Kabylie et Montréal, tiraillée entre les superstitions familiales et son désir de liberté. Sa mère et ses tantes la croient ensorcelée. Elle veut juste vivre. Un récit fragmenté et plurilingue sur l’émancipation, le corps confisqué et la quête d’identité.

Ma note
★★★ (bien aimé)

Ma chronique

Le diable au corps

Anya Nousri signe un premier roman coup de poing. Derrière ce pseudonyme se cache une autrice québécoise qui explore avec une intensité rare les contradictions de l’immigration, le poids des traditions et la violence du contrôle exercé sur les corps féminins.

« Fais attention. Quand t’es invitée chez quelqu’un, ne mange pas ce qu’on t’offre. On pourrait te s’hour avec de la nourriture. Évite de boire ; si tu n’as pas le choix, essuie toujours le bord de ton verre pour ne pas laisser ta salive. N’autorise pas les gens à te toucher les cheveux. Ils pourraient faire des grigris et te conduire à ta perte. N’envoie pas et ne publie pas de photos sur Internet. Apprends ces invocations et récite-les lorsque tu sens des regards insistants sur toi. Porte toujours une khamsa pour te protéger du mauvais œil. Lorsqu’on t’offre un cadeau, il faut le purifier avant de le rapporter à la maison. Dans le doute, détruis-le. » La narratrice grandit dans la méfiance de ces injonctions de ses tantes maternelles. À Montréal, sa mère lui balance que son cœur est pourri. Qu’elle est devenue laide. Transformée par la djinniya Oum Sibyan venue dans son sommeil. Elle ne la reconnaît plus. La jeune fille avoue sa tentative de suicide. Silence. « Je répète : Je veux die. Meurs si tu veux, mais ne fornique pas. » Voilà posé le dilemme tragique de cette adolescence : entre la mort et le désir, il faut choisir.
À douze ans, un baiser volé dans une cage d’escalier au bled. Son oncle les surprend. « Salope ». Coups de pied. Gifle de sa mère. Effondrement. Seul son cousin Hakim la console : « Nous ne sommes pas comme eux. Nous sommes différents, toi et moi. » Dans cette famille où circulent les malédictions et les rituels, quelques alliances se nouent. Fragiles et précieuses.
Anya Nousri ausculte avec une humanité bouleversante la question des appartenances multiples. Entre la Kabylie d’Aït Idir et Montréal, la narratrice habite plusieurs mondes. Avec Hakim, elle tente de réapprendre le kabyle pendant l’été. « On s’est rendu compte que l’immigration nous a tordu la langue. » Mais au village, porter un bidon d’eau sur la tête suffit à déclencher une gifle : « Tiens, ça t’apprendra à faire la qahba. »
À Montréal, le racisme s’infiltre partout. À l’école d’abord. Dans la société ensuite. La jeune femme découvre un nouveau monde plein de perspectives mais aussi une violence sourde envers les étrangers. Elle navigue entre ces territoires hostiles, cherchant sa place nulle part et partout à la fois.
Le roman est aussi l’histoire d’un corps. Un corps d’enfant qui se transforme, transporté de désirs. Un corps confisqué, surveillé par les oncles, les tantes, la mère. « Elle m’empêche de sortir pour ne pas qu’on me salisse. » Un corps objet de fantasmes, de projections, de peurs. Un corps rejeté, jugé, battu. « La nuit, seule dans ma chambre, je suis prise de spasmes et de sanglots incontrôlables. Des voix m’envoûtent, m’imposent de me brutaliser le vagin. »
Anya Nousri n’épargne rien au lecteur. Cette violence exercée sur les corps féminins, elle la montre frontalement. Sans complaisance mais sans voyeurisme. Avec une rage froide et un langage cru qui transperce chaque page.
Face au poids des traditions, la soif d’indépendance grandit. Les femmes de sa lignée lui transmettent leurs rituels. Le sel tourné sept fois dans le sens des aiguilles d’une montre pour chasser le mauvais œil. Les douâa récitées pour éviter les blocages avant un examen. Nana Dehbia, la cousine de sa mère aux cheveux orange flamboyants, est une tamrabet, voyante-guérisseuse habitée par des djnoun. Tout le monde la consulte.
Mais la narratrice puise dans ces enseignements pour tracer sa propre voie. Entre l’amour des siens et son envie de liberté, elle refuse de choisir. Elle assume ses désirs. Elle déjoue les injonctions. « Cet été, on t’envoie au bled pour un rituel de purification », lui annonce sa mère. « On va te purifier. Tu redeviendras ma fille. » Non. Elle restera elle-même.
Le style d’Anya Nousri frappe par son originalité. De courts paragraphes, comme autant de petites histoires, forment un kaléidoscope. L’écriture fragmentée mêle six langues différentes : le kabyle, l’arabe, le français de Montréal avec ses anglicismes (« Ça me hit »), le créole. Les mots arabes et kabyles ne sont pas traduits, selon la volonté de l’autrice. Cette langue hybride, multiple, refuse de se laisser enfermer. Comme la narratrice elle-même.
On pense à Fatima Daas et La Petite Dernière qui évoquait aussi ces traditions étranges, ces superstitions familiales, ces corps de jeunes femmes pris dans l’étau des interdits. Mais Nousri va plus loin dans la violence, dans la crudité, dans la rage.
Anya Nousri est un nom d’emprunt. L’autrice cache toujours son visage derrière un masque de perles lors de ses apparitions publiques. Une stratégie lui permet d’écrire en toute liberté. De ne pas être assignée à résidence identitaire. De raconter sans censure.
Un premier roman fulgurant qui bouscule et interroge. Une quête désespérée de plaisir et de libération portée par une écriture au scalpel.

On m’a jeté l’œil
Anya Nousri
Le Castor Astral
Premier roman
128 p., 17 €
EAN 9791027808229
Paru le 21/08/2025

Où ?
Le roman est situé en Algérie, principalement en Kabylie, à Aït Idir, et à Alger, au Québec, à Montréal et à Paris. On y évoque aussi Londres, la Martinique et le Maroc.

Quand ?
L’action se déroule de nos jours.

Ce qu’en dit l’éditeur
Persuadés que la narratrice est victime d’un mauvais sort, ses proches s’inquiètent. Pour le conjurer, ils font appel aux superstitions et rituels religieux transmis par les femmes de leur lignée. Face au poids des traditions, sa soif d’indépendance s’accroît. Elle la pousse à assumer les désirs qu’elle tenait jusque-là sous silence. Tiraillée entre son envie de liberté et l’amour des siens, elle puise dans leur enseignement pour tracer sa propre voie. Dans un extraordinaire métissage linguistique et une langue fragmentée, ce roman ausculte avec beaucoup d’humanité la question des appartenances multiples et leurs conséquences sur les identités.

Les critiques
Babelio 
Le Culte (Camélia Boussaid) 
Sitaudis (Nathalie Quintane) 
Le Devoir (Florence Morin-Martel) 
Blog Mon coin lecture 
La Presse (Dominic Tardif) 
Le Journal de Montréal (Josée Boileau) 

Les premières pages du livre
NOTE DE L’ÉDITEUR
Afin de respecter l’intention de l’autrice, et proposer une expérience de lecture radicale, les termes arabes, kabyles et créoles ne sont pas traduits.

« Fais attention. Quand t’es invitée chez quelqu’un, ne mange pas ce qu’on t’offre. On pourrait te s’hour avec de la nourriture. Évite de boire ; si tu n’as pas le choix, essuie toujours le bord de ton verre pour ne pas laisser ta salive. N’autorise pas les gens à te toucher les cheveux. Ils pourraient faire des grigris et te conduire à ta perte. N’envoie pas et ne publie pas de photos sur Internet. Apprends ces invocations et récite-les lorsque tu sens des regards insistants sur toi. Porte toujours une khamsa pour te protéger du mauvais œil. Lorsqu’on t’offre un cadeau, il faut le purifier avant de le rapporter à la maison. Dans le doute, détruis-le.

Je fais oui de la tête. J’ai grandi dans la méfiance de mes tantes maternelles.

À Montréal, ma mère me balance que mon cœur est pourri et que je suis devenue laide. On dirait que la djinniya Oum Sibyan est venue dans ta chambre durant ton sommeil et qu’elle t’a transformée. Elle ne me reconnaît plus. Ça me hit. Elle ne comprend pas pourquoi je suis remplie de haine. Elle m’empêche de sortir pour ne pas qu’on me salisse. Elle veut mon bien, c’est tout. Elle n’en a rien à chier de mes états d’âme – je la remercierai plus tard, elle en est convaincue. Je lui avoue ma tentative de suicide. Silence. Je répète : Je veux die. Meurs si tu veux, mais ne fornique pas.

À douze ans, j’ai embrassé un voisin dans la cage d’escalier de notre appartement, au bled. Mon oncle Youssef nous a surpris·es. Salope. Il m’a attrapée par les cheveux. J’ai fermé les yeux. Coups de pied. Je me réveille, il n’y a plus personne autour de moi. Sauf ma tante, assise à genoux dans le coin de la chambre, qui récite des douâa. Quelques jours plus tard, mon oncle vient nous rendre visite et m’ordonne de raconter à ma mère la bêtise que j’ai commise. J’avoue le bisou. Elle me gifle. Salope. Je m’effondre. Mon cousin Hakim me rejoint dans la chambre et s’allonge près de moi. Je balbutie : Plus personne ne m’aime maintenant. Ne t’en fais pas. Moi, je serai toujours à tes côtés. Nous ne sommes pas comme eux. Nous sommes différents, toi et moi.

J’ai passé quelques mois chez ma tante, à Paris. Elle a l’habitude de faire jouer le Coran en boucle. On écoute différentes sourates. Ça m’apaise, elle me dit. Moi, je suis juste tannée, mais je ne le dis pas, sinon elle va croire que je suis habitée par le cheitan et m’emmener me faire exorciser chez un imam. No thanks. Après quelques semaines, je commence à déprimer. Irritable et chiante, je dors toute la journée. Convaincue qu’on m’a jeté l’œil, elle me propose le rituel du sel : une poignée dans sa main qu’elle tourne sept fois dans le sens des aiguilles d’une montre. Elle murmure à mon oreille des incantations. Elle pose son poing sur mon crâne tout en exerçant de petites pressions un peu partout. Elle récite des conjurations, puis me demande de souffler sur sa main. Elle se lève, ouvre bien grand la fenêtre et parle dans un mélange de kabyle et d’arabe. Elle embrasse son poing, l’ouvre, souffle sur sa paume : le sel est emporté par le vent. Je me sens tout de suite apaisée.

Hakim et moi allons à abassan, la fontaine du village, pour nous rafraîchir et remplir quelques bidons d’eau qu’on apportera à la maison. On décide également de pratiquer notre kabyle durant l’été. On a douze ans, on s’est rendu compte que l’immigration nous a tordu la langue. Fkiyid le bidon. Je me mets à rire. Non, c’est pas comme ça qu’on dit donne-moi le bidon, il faut dire : fkiyid tabidunt. Sah, cousine, tu dis n’importe quoi. On travaille tour à tour notre vocabulaire et lorsqu’on est enfin prêt·es, Hakim m’aide à poser un des récipients sur ma tête. Juste avant le départ, le frère de ma mère, Boubakar, nous aperçoit devant la source d’eau du village. Furieux, il s’approche de moi et me gifle. Tiens, ça t’apprendra à faire la qahba. Je ravale mes larmes. À la maison, Hakim raconte ce qui s’est passé. Ma mère est en criss, elle appelle mon oncle et lui ordonne de venir. Elle lui dégueule sa haine et les rancœurs accumulées. C’est ce même frère qui, plus jeune, lui a interdit toute sortie. C’est ce frère qui l’a obligée à quitter l’école. Elle se griffe le visage et pousse Boubakar contre le mur. Mais maman, amo Youssef m’a aussi frappée l’autre jour. Essoukti, ne te mêle pas de ça. Elle le mord. Menace de se suicider s’il ne s’excuse pas. Elle s’approche du balcon et répète : Je suis la seule qui a le droit de frapper ma fille.

Lors de mon dernier voyage en Kabylie, j’entends parler d’une femme nommée Nana Dehbia, la cousine de ma mère. Je la reconnais à ses cheveux orange flamboyants, colorés par le henna. Dehbia est la star du village. J’ai entendu dire qu’elle était habitée par des djnoun qui l’incitent à retirer le s’hour des victimes. C’est ce qu’on appelle une tamrabet, une voyante-guérisseuse. Tout le monde la visite avec des requêtes bien précises. Des hommes convaincus d’avoir été ensorcelés par leur épouse. Des femmes certaines que la jalousie des voisines est la cause de leurs échecs. Nana Dehbia confie à ma tante que son mari a refusé qu’elle pratique la sorcellerie et que les esprits l’ont frappé pendant la nuit. Il a fui. Happy ending : elle doit être contente de s’être débarrassée de l’homme qu’on l’a forcée à épouser, elle qui voulait sacrer son camp depuis longtemps.

Au cégep, avant mon examen final de calcul différentiel, ma mère me conseille d’insérer du sel dans chacune de mes poches. Ça te portera chance. Elle m’informe que ma grand-mère a fait des douâa pour m’éviter des blocages. Une fois arrivée à l’examen, j’oublie tout. Je peine à résoudre les équations différentielles, je griffonne quelques formules, rien de très cohérent. Je chuchote des invocations malgré moi. S’il te plaît, Allah, aide-moi à me rappeler, s’il te plaît, ne me laisse pas tomber. Monsieur Belkacimi se promène de rangée en rangée. Il s’approche de moi et pointe une de mes réponses : C’est faux.

Nana Dehbia séjourne dans notre maison en Kabylie. Elle est assise au fond de la pièce, silencieuse, la tête baissée. J’ai peur qu’elle spot que je ne suis pas normale, j’espère qu’elle ne va pas me griller. Et c’est à ce moment qu’elle me fixe avec insistance. Dehbia, ne dis rien, je t’en supplie. Elle me pointe du doigt. Tous les regards se tournent vers moi. Câlice.

On appelle la femme de mon oncle Brahim la ghoula, la sorcière. Elle le manipule. Dans leur village, sa famille est connue pour saccager les tombes et créer des problèmes en soumsoum. Un jour, dans le couloir de notre maison à Aït Idir, mon oncle et ma mère s’insultent sans raison, front contre front, prêt·es à se cogner. Je demande à ma cousine Inaya ce qui se passe, elle hausse les épaules, l’air de ne rien comprendre à la situation. Brahim parle de clés volées, ma mère rétorque : Fouille-moi si tu ne me crois pas. Sa femme jubile, rit, fait des allers-retours dans le couloir. Elle sautille, tape des mains comme une enfant, scande à répétition : Echah, echah, bien fait pour leur gueule. Avec un grand sourire, elle danse pour réveiller le cheitan.

La nuit, seule dans ma chambre, je suis prise de spasmes et de sanglots incontrôlables. Des voix m’envoûtent, m’imposent de me brutaliser le vagin. De me taillader de l’intérieur. Des coups de poing. Mes nerfs s’enflamment, mon venin dégouline. En transe. Du sang et de la cyprine au bout de mes doigts.

Dans la cuisine, je prépare le café pour les invité·es. J’écoute une chanson d’Idir à la radio et commence à la fredonner jusqu’à ce que je sente une main jouer dans mes cheveux. Je me détends, me laisse porter par cette caresse. Les paroles de mes tantes me reviennent en tête. N’autorise pas les gens à te toucher les cheveux. Ils pourraient faire des grigris et te conduire à ta perte. Je me retourne brusquement : Nana Dehbia me sourit. A yelli, je vais te purifier, ne t’en fais pas.

Ma grand-mère a une tumeur, mais on ne peut pas spécifier l’endroit, alors on dit « là », on dit « ntem ». Il ne faut pas le répéter, sinon tout le village sera au courant. Si ça se sait, c’est l’ahchouma. Si on te demande, tu diras que c’est le côlon. Même ses fils ne doivent pas être informés. Leur histoire est cramée, personne ne raconte la même version. Un jour, c’est le côlon, ensuite l’estomac, le lendemain, on parle du foie, puis du pancréas. Tout y passe. Les vieilles femmes du village ne sont pas dupes, elles ont capté que ce sont des foutaises. Il n’y a qu’un seul cancer qu’on voudrait taire à tout prix, dont on souhaite dissimuler les douleurs. Il n’y a qu’un seul endroit dont on a honte : l’utérus. »

Extraits
« Cet été, on t’envoie au bled pour un rituel de purification. Tu iras en Kabylie. Cheikh Ramdane prendra soin de toi. J’ai même une cousine qui enlève le s’hour, elle s’appelle Dehbia. On va te purifier. Tu redeviendras ma fille. » p. 38

« J’ai quitté l’école bien trop tôt. Ma tante Yasmine m’encourage à continuer. N’écoute pas ceux qui veulent te marier, étudie, va le plus loin possible, je regrette, wallah, je regrette. Elle me montre ses mains. Je ne Les reconnais plus, qu’est-ce qu’elles ont frotté, qu’est-ce qu’elles ont lavé, qu’est-ce qu’elles ont cuisiné, des réceptions de centaines de personnes que je devais nourrir à moi seule, jai tout fait, benti, de la broderie, de la couture, des gâteaux, de la pâtisserie, je vendais des mhadjeb, des khfef, et du dioul pour les bourek. J’ai préparé du chocolat, cuisiné pour les ambassadeurs de tous les pays arabes, jai même dû récurer des chiottes à un moment, mes mains ne sont plus mes mains. Qu’est-ce que j’aimais écrire ! Elle sort de sa khzana un petit cahier. Regarde, j’ai une belle calligraphie, je tiens ça de ton grand-père. J’aurais aimé que mes mains ne servent qu’à ça, remplir des carnets entiers. Pourquoi as-tu arrêté l’école, amtou? J’étais la fille unique parmi dix frères. Chaque fois que je rentrais des cours, je voyais ta grand-mère pleurer. Faut la comprendre, à elle seule, elle devait s’occuper de dix garçons. Accroupie devant cette bassine remplie d’eau savonneuse où elle plongeait les vêtements, les frottait, les replongeait, toujours avec un soupir profond. Parfois, en me voyant approcher, elle essuyait ses larmes, mais il arrivait qu’elle en soit incapable. Bezaf, bezaf âla yemma. Je ne pouvais pas la voir dans cet état. Alors, j’ai manqué un après-midi pour l’aider. Et l’après-midi s’est transformé en journée entière. Et puis la journée entière, en une semaine, puis deux… Finalement, ça ne valait plus trop la peine que j’y retourne. » p. 60

À propos de l’autrice

Anya Nousri © Photo DR

Née à Montréal, Anya Nousri est une autrice d’origine algérienne. Très remarqué au Québec, On m’a jeté l’œil est son premier roman. Il a été finaliste du Prix Radio-Canada Caroline-Dawson et a été lauréat du Grand Prix de la ville Sherbrooke 2024. (Source : Éditions Le Castor Astral)

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