Titre : La Disparue du Titanic
Auteur : Frances Quinn
Édition : L’Archipel
Genre : Historique
Pages : 405
Parution : 18 septembre 2025
Angleterre, 1912. Elinor, fille d’un homme ayant fait fortune dans le coton, a intégré l’aristocratie anglaise après un beau mariage. En fait une cage dorée dont elle aimerait s’échapper. Le naufrage du Titanic va lui en donner l’occasion… Un roman historique qui nous mène d’une Angleterre à la Downton Abbey au New York des immigrants des années 1920.
Un naufrage… Et une seconde chance.
Elinor, 19 ans, fille d’un homme qui a fait fortune dans le coton, intègre l’aristocratie anglaise lorsqu’elle épouse Frederick, fils du comte de Storton. Mais elle déchante bien vite lorsqu’elle découvre qu’il l’a uniquement épousée pour son argent et que sa belle-famille la méprise.
Deux années difficiles s’écoulent à Winterton Hall, au cours desquelles elle voit peu son fils Teddy, qui lui a été retiré dès la naissance pour être confié à une nourrice.
Arrive enfin le grand jour : le Titanic, à bord duquel son père les a invités, va appareiller…
Après le naufrage, où son mari et son père perdent la vie, Elinor décide de prendre l’identité de sa jeune domestique. Seul moyen de soustraire Teddy à sa belle-famille et de recommencer une nouvelle vie, là où personne ne la connaît.
Merci Babelio et L’Archipel
Il y a parfois des livres qui vous attirent, juste à la couverture et au résumé, ça a été mon cas pour ce livre et j’ai bien fait de suivre mon intuition, d’ailleurs, il n’a pas fait long feu dans ma pal.
Dès les premières pages, j’ai su que j’allais adorer cette histoire. J’ai adoré suivre l’héroïne dans les grands moments qui vont marquer sa vie.
Tu es une femme forte, tu ne fuis pas devant ce qui t’effraie.
D’abord, jeune naïve et sarcastique, elle m’a beaucoup fait rire au début de l’histoire. La fille du roi du coton, qui clairement n’avait pas froid aux yeux, mais qui croyait dur comme fer à l’amour. Elle va croire en l’amour avec Frederik et rapidement l’épouser, mais elle va aussi très vite se rendre compte qu’elle s’est fait berner, que ce n’est pas du tout un mariage d’amour. C’est alors le début du calvaire pour elle, comme j’ai eu de la peine pour cette jeune femme avec beaucoup de belles valeurs, projetée dans le monde sans pitié de l’aristocratie. Elle va devenir qu’une femme qui doit mettre au monde l’héritier, et même une fois qu’elle a son fils, elle n’est clairement pas au bout de ses peines. Entre nous, j’ai eu envie de balancer mon livre à plusieurs reprises tant la situation d’Elinor me mettait en colère. Elle était traitée de malade mentale juste parce qu’elle voulait être avec son bébé. Bref, cette partie m’a mise très en colère, mais j’ai trouvé ça vraiment important que l’autrice en parle.
Sa vie va être bouleversée par un voyage offert par son père (qu’elle n’a pas vu depuis longtemps d’ailleurs). Et ce voyage ne va pas se passer à bord de n’importe quel bateau, ils vont faire une croisière sur le (tristement) célèbre Titanic. Une nuit tragique, une nuit qui va marquer Elinor à jamais, une nuit pendant laquelle elle va perdre son père et son mari.
Mais c’est aussi une chance, une chance d’échapper à la vie qu’elle avait avant d’embarquer, maintenant que son mari n’est plus là, sa vie et celle de son fils vont être un enfer. Alors à l’image de la domestique qu’elle avait sur le bateau, elle va prendre son courage à demain et foncer. Elle va prendre l’identité de cette domestique qui n’a malheureusement pas survécu. Elle va prendre la place auprès de la famille qui l’attend à New-York, mais qui ne l’a jamais vue. Une chance de repartir à zéro et d’offrir une meilleure vie à son fils, une vie pauvre, mais avec de l’amour, et elle ne va pas en manquer dans cet appartement ou s’entasse déjà cinq personnes.
Et pendant ce temps-là, moi, la fille du roi du coton, je n’avais fait que subir ce qui m’arrivait et me résigner à accepter que d’autres gens décident pour moi. Ainsi que pour Teddy.
Elinor va devenir Molly et va devoir travailler pour gagner sa vie, ce qu’elle n’a jamais fait. Et elle va le faire sans se plaindre, elle va vite apprendre et trouver sa place dans le Lower East Side, ce quartier populaire de New-York.
J’ai trouvé cette héroïne tellement attachante, drôle au début, elle m’a fait de la peine pendant son mariage et j’ai admiré son courage dans sa nouvelle vie à New-York.
Un livre qui aborde énormément de sujets, principalement la différence des classes sociales. On voit vraiment la vie d’avant et celle d’après, mais la leçon est belle, j’ai adoré. Finalement, Elinor était riche et malheureuse, et pauvre, et heureuse. L’autrice nous rappelle que l’argent ne fait pas le bonheur.
J’ai adoré la partie à New-York, l’ambiance dans ce petit appartement si chaleureux avec ces personnes qui n’ont rien, mais qui partagent tout.
J’ai absolument tout aimé dans cette lecture, j’aurais tant de choses à vous dire, ça se bouscule un peu dans ma tête et dans mon cœur pour que je vous en parle comme je l’aurais souhaité.
Je crois que je n’ai jamais lu un livre comme celui-ci. Je ne saurais le décrire, mais c’est un livre historique qui change de ce que j’ai pu lire jusqu’à présente.
Les scènes de cette nuit tragique sont très marquantes, on ressent l’horreur de ce qui s’est passé, de cette histoire qui s’est véritablement passée, on imagine également facilement ce que les rescapés ont vécu…
C’est une histoire qui va me rester en tête, l’histoire de cette héroïne qui croyait en l’amour qui s’est retrouvé piégé, qui a vécu l’horreur, mais qui finalement est reparti de zéro pour son bonheur et celui de son fils.
Dans les livres, l’amour parvenait à combler des fossés aussi larges que le nôtre, voire davantage : Elizabeth Bennet et Darcy, Gabriel et Bathsheba, Jane Eyre et Rochester. Même Cendrillon, quand on y songeait.
Un gros coup de cœur pour cette histoire, je ne savais pas à quoi m’attendre en commençant cette histoire, mais j’en ai pris plein les yeux et surtout plein le cœur. J’ai accroché dès les premières pages, avec une jeune héroïne plutôt naïve et sarcastique. Elle m’a fait rire au départ, puis sa vie a pris un tournant qui m’a bouleversé, mon cœur s’est serré, j’ai été en colère pour elle, j’avais envie de la défendre de toute mon âme. Puis ce voyage à bord du Titanic qui va changer sa vie à jamais. Une nuit tragique, une nuit horrible qui va la pousser à vouloir repartir à zéro dans un autre pays. Une héroïne courageuse, attachante qui ferait tout pour son fils. Une histoire qui parle de différence de classe sociale, qui nous rappelle que l’argent ne fait pas toujours le bonheur. Mais aussi une histoire de femme, de femmes qui ont tenté leurs chances à New-York, Elinor, Ruth et Anna, des femmes fortes, des battantes. Je n’ai jamais lu de livre comme celui-ci, je trouve qu’il change des livres historiques que je lis habituellement. N’oublions pas que cette tragédie a réellement existé, ici l’autrice parle des rescapés qui sont restés marqués toute leur vie. En tout cas, cette histoire va me rester un moment en tête, elle m’a profondément marqué. J’ai ressenti toutes les émotions d’Elinor, j’ai vécu avec elle ses joies, ses peines, ses espoirs et ses peurs. Si vous aimez les romans historiques, les héroïnes fortes et attachantes, n’attendez plus, lisez ce livre, et même si vous n’aimez pas, lisez le quand même, parce que cette histoire est dingue.