Titre : The Last Sunrise
Auteur : Anna Todd
Édition : Hugo New Romance
Genre : Romance
Pages : 430
Parution : 1er octobre 2025
Entre des problèmes de santé chroniques et une mère surprotectrice, Oriah Pera, vingt-deux ans, a l’impression d’être coincée en attendant que sa vie commence. Mais lorsque le travail de sa mère les emmène à Majorque, Ry sait que cet été pourrait être le début de son passage à l’âge adulte.
Pour son premier petit acte de rébellion, elle se rend seule à la plage et rencontre un Espagnol au charme dévastateur. Julian fait sentir à Ry qu’elle est encore plus naïve et inexpérimentée qu’elle croyait l’être, mais elle ne peut étouffer son attirance grandissante.
Au fil de l’été, Julian fait sortir Ry de sa coquille et l’entraîne dans les aventures dont elle a toujours rêvé. Mais alors que son retour en Amérique se profile, Ry doit décider si elle est assez courageuse pour enfin suivre son cœur et vivre pour elle-même.
Merci Hugo New Romance
J’étais vraiment très curieuse de découvrir ce nouveau livre sur celle qui m’a fait découvrir la New Romance avec la saga After. Une saga qui a marqué un tournant dans ma vie de lectrice quand même, une saga dont je suis encore aujourd’hui, très attachée. Alors forcément, j’ai sauté sur l’occasion pour le lire et il n’a pas traîné bien longtemps dans ma pal.
MAIS, malheureusement, je n’ai pas accroché plus que ça, j’en suis très triste. Peut-être que j’en attendais trop ? Peut-être que je ne l’ai pas lu à la bonne période (j’ai des lectures plutôt saisonnières et là, je suis déjà dans un mood automnal alors que là, on est clairement sûr de l’estival). Peut-être que j’ai vieilli et que ce n’est plus adapté pour moi ? Je ne sais pas vraiment, mais en tout cas, je suis malheureusement passé à côté de cette lecture. J’ai quand même relevé des points positifs bien évidemment.
Déjà l’ambiance estivale, clairement, lire ce livre en été, est vraiment parfait puisqu’on se trouve à Majorque, au lieu touristique espagnol. Dans cette histoire, on voyage, entre les paysages, la mer, le sable fin, la chaleur et les spécialités locales, l’immersion et le dépaysement sont totales.
D’ailleurs, l’autrice en profite pour nous sensibiliser sur l’environnement, surtout avec le projet immobilier qui doit détruire les petites entreprises locales. C’est d’ailleurs un peu le fil rouge de l’histoire. J’ai trouvé ça intéressant de retrouver ce genre de choses dans une romance, mais c’est pour moi, un peu trop poussé et on tombe un peu dans le côté moralisateur, je trouve. Mais la sensibilisation au tourisme de masse, on n’en parle jamais assez alors, je trouve ça top qu’Anna Todd est choisi d’en parler ici.
J’ai aussi beaucoup aimé le fait que l’héroïne parte à la découverte de ses origines grâce à Julia, elle va un peu remonter le temps. J’ai vraiment beaucoup aimé ces passages que j’ai trouvés très émouvants.
J’ai aussi aimé que l’héroïne ait une maladie rare avec de véritables conséquences sur sa vie. J’aurais peut-être souhaité avoir un peu plus de détail dès le départ sur ce qu’était cette maladie que je ne connaissais pas (j’ai demandé à Google du coup, vu que j’aime savoir de quoi on parle). Mais je chipote un peu, j’ai trouvé ça intéressant ce point de vue, que l’héroïne ait des soucis de santé qui impacte sa vie et l’emmène à certaines réflexions sur la vie.
Chaque femme mérite de vivre un geste romantique extravagant une fois dans sa vie, et c’est mon tour.
Il y a aussi et surtout beaucoup de choses que j’ai moins appréciées.
J’ai trouvé ce livre très long, il fait un peu plus de 400 pages, j’ai l’impression d’en avoir le double. J’ai trouvé que l’autrice se perdait parfois en description, il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup et pour être honnête, c’est souvent un frein pour moi. Je me perds dans les longueurs et je décroche, je pense que ça a été ça le problème de base, du coup, je suis resté plutôt loin de tout, loin des héros et de leurs émotions parce que tout est trop entouré de descriptions souvent inutiles.
Je ne me suis donc pas attaché aux héros de cette romance que j’ai trouvée, en plus, un peu immature. Pour Oriah, on peut un peu l’expliquer par le fait qu’elle vive dans une bulle, que sa mère la surprotège, du coup ses réactions immatures peuvent se comprendre (même si c’est un peu agaçant).
Pour Julian par contre, c’est un mystère, au début de l’histoire, il est présenté comme un garçon qui travaille dur et ne fait pas n’importe quoi. Pourtant, certaines de ses réactions sont vraiment très puériles, les deux ne collent pas pour moi. Il passe son temps à fuir, c’est agaçant en vrai, mais comme on n’a pas son point de vue, c’est difficile de cerner le personnage. Ça me manque toujours le point de vue masculin dans une romance, surtout dans celle-ci. Avec ce personnage, l’autrice a choisi de nous parler de santé mentale, mais du coup, c’est très survolé, ça sort un peu de nulle part et ce n’est pas exploiter, je trouve ça vraiment dommage.
Peut-être que je compare beaucoup à After, mais je trouve que Tessa et Hardin étaient nettement plus développés que les héros de celui-ci. Leurs psychologies étaient très bien traité et plus profonde que ça. Ici, j’ai l’impression que tout est un peu survolé, superficiel, pourtant, il y avait tellement de potentiel avec cet aspect santé mental et maladie chronique, je suis resté sur ma faim.
En ce qui concerne la romance, là encore, je ne suis pas super convaincue, tout va beaucoup trop vite. Même si on est sur une romance d’un été avec en plus un compte à rebours. Ils se détestent et deux jours après, pouf, ils s’aiment. Mince, j’ai dû rater un truc, du coup ça manque un peu de crédibilité pour moi, mais bon, après, j’ai quand même aimé leur relation et les voir ensemble. Il y a pour moi, un peu trop de spicy ( vous avez l’habitude, du coup, il ne faut pas trop en tenir compte). Il faut savoir qu’il y a un sacré jeu du chat et de la souris dans l’histoire, ça ne m’a pas dérangé plus que ça, on retrouve souvent ce schéma en New Romance. J’ai donc aimé la romance, j’ai aimé leurs échanges, ils sont vraiment mignons ensemble, ils se soutiennent beaucoup. Mon seul reproche est que, ça va un peu vite entre ces deux-là.
J’ai aimé les sujets abordés, vraiment, la maladie, la santé mentale, l’écologie, le tourisme de masse, tout ça est vraiment très intéressant et ce sont des thèmes que j’aime beaucoup retrouver dans mes livres. Mais j’ai trouvé que ça manquait vraiment de profondeurs, que ce n’était pas assez creuser, pour moi en tout cas.
Je n’ai malheureusement pas ressenti d’émotions pendant ma lecture et j’en suis la première triste (la voilà l’émotion). Je ne me suis pas du tout attaché aux héros, je n’ai pas vibré, rien ressenti, sans vraiment en connaître la raison.
Je t’attendais. Je t’attendrai à la porte de chaque vie. Julian.
Je pense que ce livre n’était pas fait pour moi, ou je ne l’ai pas lu à la bonne saison. C’est clairement un livre parfait pour l’été, mais je suis déjà dans un mood d’automne (la meilleure saison) du coup, je pense que ça ne m’a pas aidé. Peut-être aussi que j’attendais trop de ce livre après avoir adoré la saga After qui a marqué ma vie de lectrice et m’a fait commencer la New Romance. Mais avec celui-ci, je me suis ennuyée, j’ai trouvé le rythme très lent avec beaucoup de descriptions, surtout dans la première partie. Je ne me suis pas attachée aux héros, que j’ai trouvés parfois un peu immature, je n’ai pas réussi à ressentir d’émotions face à ce qu’ils vivent. Pourtant, il y a beaucoup de choses abordées dans cette histoire, comme la maladie, la santé mentale, l’écologie, le tourisme de masse… Mais j’ai trouvé que ça manquait de profondeur, j’aurais aimé au moins le point de vue du héros sur la santé mentale, c’est dommage. La romance est assez mignonne même si pour moi ça va un peu trop vite, j’ai adoré voir les héros ensemble, les passages dans lesquels ils sont ensemble sont très beaux et bien écrits. Même si je suis passé à côté de cette lecture, je vous encourage, comme toujours, à vous faire votre propre avis sur ce livre. Je pense que c’est un livre à lire plutôt en été, mais si vous êtes en manque de soleil et de plage, je pense que ça fonctionne aussi ;).