Vous le savez, je lis la fin avant de commencer une histoire, alors lire les tomes d’une série dans le désordre : même pas peur ! J’ai donc commencé par le tome 3 avant de revenir au 2, et devinez quoi ? Le charme opère toujours ! Ce retour dans cette résidence m’a offert son lot de ragots, de rebondissements et d’émotions… Un savoureux cocktail dont je ne me lasse pas.
Et si vous voyiez au-delà des apparences ?
De quoi ça parle : Amours, amitiés, mystères… Palisades Park n’a rien à envier à Wisteria Lane !
Les habitants de Palisades Park se connaissent désormais bien. Quoique… Les mystères s’épaississent dans la résidence. Qui dégrade ainsi les lieux et dans quel but ? Et que se trame-t-il dans l’appartement innocupé du rez-de-chaussée ? S’il est réellement vide, pourquoi y entend-on du bruit la nuit ? Et n’a-t-on pas vu une mystérieuse silhouette y rôder ? June Campbell est passionnée par son travail de journaliste. Fraîchement arrivée à Santa Monica, elle a hâte de montrer ce qu’elle vaut à son nouveau patron. Mais quand il la désigne pour effectuer un reportage au sein d’une caserne, son rêve se transforme en cauchemar. Après avoir survécu à un incendie, elle est terrifiée par le feu. Elle aurait pu mettre de la bonne volonté pour accomplir sa mission, si elle n’avait pas dû suivre pour ça son insupportable voisin. Pompier, Derek Harmon menait une vie où les filles se succédaient dans son lit jusqu’à qu’il emménage à Palisades Park. Depuis il doit se coltiner une voisine aussi jolie que désagréable, qui ne se gêne pas pour frapper chez lui alors qu’il est en bonne compagnie. Et la voilà qui s’immisce aussi dans son boulot ! Au milieu des interventions périlleuses, les préjugés ne tardent pas à voler en éclats. Mais June et Derek gardent précieusement certains aspects de leurs vies secrets. Accepteront-ils de se dévoiler l’un à l’autre pour se laisser une chance ?
Ce que j’ai aimé… ou pas… : June est passionnée par son métier de journaliste, et ce n’est certainement pas sa collègue Megan, toujours prête à rafler les sujets les plus croustillants, qui va l’en empêcher d’évoluer. Fini l’adolescente effacée : aujourd’hui, June sait ce qu’elle veut et elle n’hésite pas à sortir les crocs pour l’obtenir quitte à devoir collaborer avec son voisin, Derek, pompier ultra-sexy, mais surtout son ennemi numéro 1 depuis son emménagement. Il faut dire que les nuits de June sont régulièrement interrompues par les performances sonores de monsieur et ses conquêtes. Bien évidemment, elle n’a pas pu s’empêcher de le lui faire remarquer (avec toute la subtilité qu’on lui connaît ). Derrière ses airs de mec décontracté, Derek est avant tout un pompier engagé, qui met sa vie au service des habitants de Santa Monica. Pas question de jouer avec la sécurité, encore moins avec celle de sa voisine, même si leurs joutes verbales l’amusent plus qu’il ne veut l’admettre. Lorsqu’il doit la surveiller en intervention, tolérance zéro : pas de débordement, pas d’imprudence. Mais à force de se croiser, de s’observer, de se défier, chacun découvre chez l’autre des failles, des forces et une troublante similitude. L’attirance entre eux ne demande qu’à exploser (spoiler : elle finit par le faire ), mais il faudra plus que quelques regards et confidences pour espérer une vraie histoire. Car Derek, sous ses muscles et son uniforme, cache des blessures qu’il n’est pas encore prêt à exposer. La question reste entière : saura-t-il baisser la garde pour laisser une chance à June ?
J’ai adoré découvrir le duo Derek/June, le dernier couple que je ne connaissais pas encore. Et franchement, Derek partait déjà avec un sacré avantage : son métier de pompier. Grâce au reportage mené par June, on plonge dans les coulisses de la caserne et il ne manquait plus que le son des sirènes pour qu’on s’y croie. Bien sûr, le roman ne pouvait pas être centré uniquement sur les interventions, mais celles présentes sont particulièrement marquantes. Elles dévoilent un autre visage de Derek, celui d’un homme profondément à l’écoute, attentif aux victimes, toujours fidèle à l’essence de son métier : porter secours, sans jugement ni détour. Sous ses airs de nana qui dit ce qu’elle pense, June redoute en réalité cette immersion dans un univers qui ravive de vieux souvenirs. Ce n’est pas seulement Derek qui l’agace, même si, entre nous, elle ne peut pas rester cinq minutes dans la même pièce sans lui lancer une pique. Elle le juge sans vraiment chercher à savoir ce qu’il cache sous son uniforme et pourtant, c’est bien lui qui va, petit à petit, l’aider à avancer. Rien ne se règle en un claquement de doigts, mais un sourire, un geste de soutien, un brin de compassion et les verrous commencent à céder. À leur rythme. Mon cœur s’est d’ailleurs serré plus d’une fois, pour ce qu’il traverse pour ses blocages et surtout pour ce qu’il cache derrière son armure. J’ai beaucoup aimé la manière dont le roman aborde la thématique du regard des autres, notamment à travers le prisme de Derek. S’il semble sûr de lui en apparence, il se protège comme il peut en ne laissant personne approcher de trop près son intimité. D’ailleurs, j’ai trouvé June un peu dure parfois. Alors oui, l’un des petits bémols, c’est qu’on manque de repères sur la temporalité de leur relation. On ne sait pas vraiment si tout ça se joue sur une semaine, un mois ou plus. Mais pour quelqu’un qui a connu le poids du jugement, je m’attendais peut-être à un peu plus de patience de sa part. Mais rassurez-vous : qui mieux qu’un pompier pour embraser une tête brûlée ?
@ très vite entre deux chapitres
Psitt ! Pour vous le procurer, c’est par ici. (Re)Découvrez mon avis sur “Yellow flag” (tome 1) et “Blue shield” (tome 3).
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