Auteur : Camilla Läckberg & Henrik Fexeus
Titre : Le culte
Date de parution : 2 avril 2025 – Edition Babel Noir
EAN13 : 9782330203313 – 816 pages
4eme de couverture :
Quartier de Södermalm, Stockholm. Un petit garçon disparaît d’une école maternelle sans laisser de trace. Et lorsque les enquêteurs font le lien avec le rapt d’une fillette survenu un an plus tôt, la course contre la montre est engagée.
Mais la vie de l’inspectrice Mina Dabiri n’est pas de tout repos. Sa mère, dont elle n’avait plus de nouvelles depuis des années, refait surface. Elle vit désormais au sein d’une communauté revendiquant un épicurisme pour le moins curieux où : « Tout est souffrance, la douleur purifie. » Mina va alors de nouveau faire appel au mentaliste Vincent Walder. S’il n’est pas déjà trop tard…
Après « La Boîte à magie », Camilla Läckberg et Henrik Fexeus sont de retour avec leur duo d’enquêteurs improbable mais toujours aussi étrangement complice. Et nous offrent une plongée dans l’horreur redoutablement efficace.
Mon résumé :
Je l’avais déjà signalé lors de la chronique du 3eme tome de la série (Mirage), vu que j’avais commencé par la fin, je remonte la série à l’envers. Et ouais , ça a de quoi etonner mais vu que c’est des histoires indépendantes les unes des autres, ça ne gène en rien la compréhension. Le seul problème que je rencontre et je m’en suis aperçu après avoir fini ce 2nd tome c’est la psychologie des personnages et notamment Mina et Vincent, ainsi que leur histoires personnelles passées. Vous l’aurez surement compris, sur mon bureau attends sagement le premier tome (tout aussi épais que les 2 autres) .
C’est un plaisir de retrouver Mina Dabiri, mais dans ce tome les manies et tocs de l’inspectrice sont fortement accentués et s’en est presque risible. Apres je conçois que personne n’est parfait mais tout de même ici on pousse un fouilla à l’extrême. Mina est obsédée par les germes, microbes, virus et bactéries,ce qui rend son quotidien assez fastidieux, et Vincent est mentaliste, son toc à lui ce sont les chiffres et les énigmes, il compte tout et assemble les lettres des mots pour former des nombres.
Mina ne cessait de s’étonner du peu que les gens savent les uns des autres, tout en vivant en couple. Parfois, elle se demandait même s’il est possible de connaître réellement une autre personne, ou si chacun vit dans sa propre bulle sans jamais se dévoiler entièrement.
Dès les premières pages le ton est donné : un petit garçon disparaît de son école maternelle et très vite cette disparition est mise en parallèle avec celle d’une fillette un an plus tôt. L’enquête s’oriente également sur une série de rapts confirmés et à venir. La lecture devient alors haletante dans ce deuxième opus. le rythme est soutenu, les indices habilement disséminés, les personnages toujours attachants et bien construits, Ils sont tous fouillés, même les rôles secondaires de l’équipe policière, et les auteurs parviennent à enchevêtrer de manière très vivante les méandres de l’enquête et les soucis de la vie courante de nos inspecteurs tout en maintenant une tension croissante tout au long des chapitres.
omme dit David Tennant dans Doctor Who, les livres sont les armes les plus puissantes du monde.
— Je ne savais pas que tu regardais Doctor Who.
Benjamin le regada fixement.
— Je suis ton fils. Evidemment que je regarde Doctor Who. David Tennant est le meilleur docteur de toute la série, tu sais bien. […]
L’enquête est bien menée, pleine de rebondissements et il faut attendre la toute fin pour comprendre parfaitement qui a tué et surtout pourquoi.
Camilla Lackberg sait se jouer du lecteur en l’envoyant sur des pistes pas toujours bonnes.
Le sujet de la disparition d’enfants provoque toujours des sentiments forts. Et ici, on n’y échappe pas
Mon avis :
Un super livre, des rebondissements, une lecture pendant laquelle je ne me suis pas ennuyé. Nous plongeons un peu plus dans la vie personnelle des différents personnages. On y revoit Vincent dont on ne comprend pas tout de suite quel sera son rôle dans l’histoire.
Me reste plus qu’a prolonger la série avec le 1er volet de la série.