Ayumu, jeune garçon, et ses parents déménagent de Tokyo vers un village plus au nord du Japon, où son père, un commercial a été muté. Une maison individuelle et non plus un logement étriqué en immeuble mais une nouvelle école et de nouveaux camarades pour l’enfant. Très vite il se fait un copain, Akira, leader des quelques garçons de ce petit collège. Dans cette nouvelle école il découvre, stupéfié, la violence et le harcèlement dont se rend coupable Akira qui persécute un autre élève, Minoru. Le roman culminera avec la fête des morts, Okuribi, un moment important dans les traditions japonaises [Vers le 15 août, la croyance locale veut que les esprits des disparus reviennent sur Terre durant trois jours] et qui marque un tournant dans l'histoire.
Un petit roman bien sympathique.
La ligne narrative est simple, un récit très gentil et plaisant à lire, et une montée de la violence imperceptible avant d’exploser dans l’épilogue. Ayumu est un gentil garçon, travaillant bien à l’école. Avec lui nous découvrons son nouveau décor de vie, sa maison, les alentours et son collège. Le récit s’étalant dans le temps, nous en suivons les saisons et leur répercussion sur la nature et les cultures. Les traditions locales participent à l’ambiance nipponne.
Puis arrivent les premiers signes inquiétants concernant Akira. Des taquineries (?) à l’encontre de leur copain à tous Minoru ou de mauvaises blagues comme lui faire croire qu’il l’asperge d’acide ! Tout cela trouble énormément Ayumu mais Akira est leur meneur, son aura en impose à tous. Harcèlement scolaire, scènes de confrontation entre le fort (le pouvoir) et les faibles (soumis) avant l’apogée dramatique.
Pas mal.