Titre : Atmosphere
Auteur : Taylor Jenkins Reid
Édition : Charleston
Genre : Contemporain
Pages : 460
Parution : 13 juin 2025
Lever les yeux vers les étoiles. C’est la raison d’être de Joan Goodwin depuis l’enfance. Aussi, à défaut de pouvoir les approcher, dans un monde où le métier d’astronaute est réservé aux hommes, elle est devenue astrophysicienne. Mais le jour où elle apprend que la NASA recrute des scientifiques, consciente des sacrifices qui s’annoncent, elle saisit sa chance. Elle aussi, elle ira dans l’espace. Animée par la passion et un amour dont elle n’aurait pu concevoir l’existence, elle poursuit inlassablement son rêve.
Ce matin de décembre 1984, quand Joan arrive au centre de contrôle à Houston, elle s’attend à vivre une journée comme les autres. Elle n’est ni anxieuse, ni terrifiée, ni dévastée. Pourtant, quelques heures plus tard, l’incident qui survient dans la navette spatiale fait basculer le destin des astronautes à bord comme celui de Joan, restée sur Terre.
Même si j’ai un petit peu de retard dans mes lectures de la si talentueuse Taylor Jenkins Reid, je guette chaque sortie avec impatiente. Celui-ci n’a pas fait long feu dans ma pal, à peine plus d’une semaine. J’avais tellement envie de le lire, en plus, le thème m’intéressait vraiment et avait l’air vraiment palpitant. Ce livre a clairement tenu sa promesse comme toujours.
Cette fois, l’autrice nous embarque avec elle dans les étoiles ou presque. Nous suivons l’héroïne, Joan dans son parcours à la NASA. De sa première candidature à sa deuxième étoile.
Je ne suis pas une grande fan de tout ce qui concerne l’espace, les voyages dans les fusées… Mais j’avais une entière confiance en l’autrice pour me plonger dans son histoire et je ne me suis pas trompé.
Je n’ai pas envie de raconter des plaisanteries aux dépens des autres, de faire semblant que je n’ai jamais peur, de refuser de demander de l’aide. Je n’ai pas envie de cacher mes émotions, de prétendre que je ne ressens rien si je suis blessée, d’essayer de prouver que je ne pleure jamais. Parce que je pleure parfois.
J’ai absolument tout aimé dans cette histoire.
Déjà, Joan, l’héroïne, est très attachante, elle ne trouve pas sa place dans le monde, se fait écraser par sa petite sœur et donnerait sa vie pour sa nièce Francès. Elle n’a jamais eu de relation amoureuse et ne croit pas en l’amour. Tout ce que veut Joan, c’est toucher les étoiles. Alors quand sa sœur lui parle de la NASA qui recherche des astronautes et que les femmes sont enfin autorisées à postuler, elle sait que c’est ce qu’elle veut faire.
Nous sommes au début des années 80, aucune femme n’est encore allée dans l’espace, la NASA n’était même composée que d’hommes. C’est ce que j’ai particulièrement aimé dans cette histoire, la place des femmes dans cet univers, surtout dans ces années-là, où beaucoup d’hommes pensaient que la place des femmes était au foyer, pas dans l’espace. Mais l’autrice nous à présenter des héroïnes fortes et battantes qui vont se faire une place dans cet univers. Il y a Joan, l’héroïne évidemment, plus intelligente que bien des hommes à la NASA, tout comme Lydia, mais il y a aussi des femmes intrépides et déterminées comme Vanessa et Donna.
C’est un livre très tourné vers les femmes, leurs vies, leurs places dans la société, les mères célibataires, les femmes qui veulent une carrière, bref un petit côté féministe que j’ai adoré. Parce que s’il y a bien une chose qui insupporte Joan, ce sont les blagues sexistes de certains de ses collègues masculins et elle le fait clairement savoir.
Elle comprit alors que Donna n’avait rien d’une idiote. Et que les Beatles ne racontaient pas que des âneries. Et qu’il y avait toujours eu une place pour elle dans ce bas monde.
Le domaine spatial prend évidemment une grande place dans l’histoire, mais sans en faire trop, surtout dans les parties du passé. On apprend tranquillement les choses, comme Joan, qui s’y connaît parfaitement en étoiles, un peu moins en fusée. Tout est très bien expliqué et détaillé, je n’y connais absolument rien de rien et pourtant, je n’ai pas été perdue une seule fois. Mais c’est vraiment la partie présent, en 1984 qui est incroyablement immersive, j’ai vibré, j’ai eu tellement peur, le cœur serré, les mains moites, les larmes au bord des yeux. Dans la partie de décembre 1984, Taylor Jenkins Reid ne nous épargne clairement pas.
J’ai aussi aimé les aspects qui tournent autour de la vie personnelle de Joan. Sa relation avec sa sœur Barbara (insupportable et horripilante) et avec sa nièce Francès. Cette dernière m’a énormément touché, sa nièce est la personne la plus importante pour elle, elle a été là, dès sa naissance, toujours là, pas très loin, pour l’aider et l’aimer. Francès qui n’a pas de père et une mère souvent débordé et qui manque cruellement d’amour et d’empathie, trouve auprès de sa tante Joan tout ce qui lui manque. Cette petite fille m’a énormément touché au fil de l’histoire.
Il y a également une romance, évidemment, c’est même dans le titre. Une romance douce, belle et sincère. Une histoire d’amour qui ne plaît pas à tout le monde, mais qui m’a touché au plus profond du cœur tant il y a de l’amour.
Joan aurait dû lui dire qu’elle était déterminée à affronter le monde chaque fois qu’elle en aurait l’occasion. Elle crierait et elle se battrait contre la façon dont le monde traitait les personnes comme elles, dont il traitait tous ceux qui se trouvaient en marge.
Atmosphère est un livre que je ne suis pas près d’oublier, comme toujours, j’ai été complètement conquise par la plus de Taylor Jenkins Reid. Cette fois, elle nous envoie dans les étoiles, dans l’espace plus précisément. Grâce à l’héroïne Joan, nous allons entrer à la NASA, à une époque où les femmes n’y ont pas encore tout à fait leur place. Parce que dans ce livre, c’est surtout de ça dont il est question, la place des femmes dans la conquête spatiale. Nous sommes au début des années 80 dans la partie passé et les premières femmes commencent à être recrutée pour devenir astronautes. L’histoire nous parle de femmes battantes, de femmes fortes qui vont se battre pour, elles aussi, partir dans l’espace dans ce monde plus que masculin. Un côté féministe que j’ai adoré, comme toujours. Il y a également une partie sur une journée en décembre 1984, une journée qui va nous tenir en haleine pendant tout le livre. Une journée qui m’a marquée, bouleversé, fait stresser et mis les larmes aux yeux, l’adrénaline était bien présente, les mains moites et le cœur serré. Atmosphère est aussi une histoire d’amour comme l’indique le titre, une magnifique histoire d’amour, forte, sincère et touchante. Il est aussi question de famille dans cette histoire avec la magnifique relation entre Joan, l’héroïne et sa nièce Francès. Il est également beaucoup question d’amitié avec les autres astronautes, principalement, et j’ai fini par m’attacher à tout ce petit monde. Atmosphère est un livre qui nous envoie dans les étoiles, mais il m’a aussi mis des étoiles dans les yeux. Un livre que j’ai dévoré, qui m’a énormément touché, émue et bouleversée. Un livre marquant, un ovni, comme sait si bien le faire l’autrice. Bref, moi qui ne suis pas fan de l’univers spatial, j’ai presque envie d’embarquer dans une navette direction l’espace…