Résumé :Puisqu'un comte doit bien finir par se marier, Ian MacGregor est décidé à sauter le pas. Il voudrait sa promise loyale, pragmatique, et si possible dotée du sens de l'humour. Seulement, en tant que laird désargenté et conscient de ses devoirs, il ne peut pas se permettre de faire le difficile. Aussi invite-t-il en son fief la famille de la délicate Eugenia, qui répond aux deux critères essentiels : être anglaise et disposer d'une grosse fortune.Pourtant, c'est de sa jolie cousine Augusta dont Ian s'éprend. Hélas, si la belle a l'esprit vif, elle n'a pas un sou vaillant en poche...
Mon avis :En termes de machination et de suspense autour de la résolution de l’intrigue, on est face à une très bonne romance historique.Les personnages évoluent dans un imbroglio complexe, où tous les tiraillements sont motivés par le devoir que le laird ressent envers les siens. Celui de protéger, de subvenir… et pour cela, il n’a d’autre choix que d’épouser une femme riche, laquelle s’intéresse surtout à son titre (ou plutôt, c’est son père que ce titre intéresse).
Ce récit nous offre des personnages résolument humains, traversé·es de failles, de désirs et de besoins, qui luttent pour faire le moins de mal possible. Face à eux, un antagoniste redoutable, porteur d’une énergie profondément négative.
J’ai passé un excellent moment, je me suis posée beaucoup de questions. Et pour ne rien gâcher, l’autrice, sous couvert de son histoire, ne manque jamais de critiquer l’impérialisme britannique.
Au plaisir.