La Vente de charité : Sherlock Holmes et Watson prennent leur petit-déjeuner dans leur appartement du 221B Baker Street. Holmes lit son journal sans prêter attention à Watson avant d’émettre un propos répondant aux pensées du docteur. Abasourdi par la « voyance » de Sherlock, celui-ci lui détaille le cheminement de son raisonnement. Doyle s’autopastiche, allant directement au cœur de ce qui a fait la renommée de son héros. Jubilatoire.
Comment Watson a saisi la petite astuce : Clairement dans la lignée du texte précédent, notre couple (!?) au même endroit et livré à la même occupation matinale. Mais cette fois c’est Watson qui cherche a jouer au plus malin en déchiffrant la pensée de Sherlock, presque ça mais Watson en sera pour ses frais.
L’Homme aux montres. Dans un train, un homme est assassiné, on retrouve plusieurs montres sur lui et trois passagers se sont évaporés. On retiendra de cette nouvelle, l’absence certifiée de Sherlock Holmes mais une enquête menée par un « célèbre spécialiste d’enquêtes criminelles » (Clin d’œil appuyé !) et un épilogue ambigu mi-victoire ou mi-défaite pour l’enquêteur.
La Disparition du train spécial : Encore un train mais cette fois-ci c’est carrément le train qui disparaît entre deux gares ! Et celui dont on ne dit pas le nom apparaît grâce à un article adressé au Times « sous la signature d’un amateur jouissant à l’époque de quelque célébrité ». Abracadabrant et logique.
Ces textes sont destinés aux fans de Sherlock Holmes, une sorte de miel au goût subtil, les lecteurs qui ne connaissent pas encore le détective iront directement et sans tarder (!!!) vers les romans de l’écrivain.