Heartless Manor (tome 1)

Par Ineedmorebooks @Morebooks_Blog

J’ai craqué pour ce livre autant pour sa couverture sublime que pour le nom de l’autrice sur la jaquette. Alfreda a ce don de m’atteindre, avec ses mots et ses personnages intenses. Et cette histoire ne fait pas exception, même plongée dans l’univers de la dark romance, elle m’a emportée.


Et si vous découvriez l’envers du décor ?


De quoi ça parle : “Les serpents n’ont pas de cœur, ils n’ont que des pulsions… ”
Vendue par son propre père à Atlas et Neven, deux hommes à l’âme aussi sombre que leurs intentions, Astéria voit son existence basculer dans un cauchemar. Prisonnière d’un pacte implacable de soixante-huit ans, elle découvre un univers où le pouvoir et la cruauté règnent en maître. Et que dans cet enfer étouffant, ses geôliers partagent tout… sans exception. Mais Astéria n’est pas une proie ordinaire. Dans ce monde dangereux, où chaque regard est une menace et chaque geste une manipulation, elle refuse de plier. Si ces deux serpents veulent la tester, elle est prête à jouer, quitte à risquer sa vie. Car sous leurs sourires venimeux et leurs regards perçants, elle puise une force insoupçonnée. Dans ce jeu où la violence se mêle au désir, qui finira par dévorer l’autre ? Même les serpents peuvent parfois sous-estimer la morsure d’une petite souris.

Ce que j’ai aimé… ou pas… : Astéria déteste les hommes, et ceux qu’elle croise ne font que lui donner raison. Son père l’a vendue et ses nouveaux propriétaires l’entraînent dans un univers sombre, fait de violence, de domination perverse et de jeux de pouvoir toxiques. Pourtant, malgré les menaces, les représailles, elle ne plie pas. Elle résiste, elle ruse, elle tente encore et toujours de leur échapper. Si sa liberté lui a été arrachée, son intégrité, elle, reste hors de portée. Même lorsque les émotions se troublent, que l’attirance se mêle au rejet. Atlas et Neven forment un duo aussi dérangeant que fascinant. Connectés d’une manière quasi surnaturelle, ils pensent, ressentent et agissent comme un seul être. Rien ne leur est interdit : tout se partage surtout le jeu cruel avec Astéria. Ce qu’ils aiment chez elle ? Qu’elle leur tienne tête. Qu’elle serre les dents sans jamais renier qui elle est. Et, paradoxalement, ils la forment, l’élèvent, l’arment… Les années passent et la proie grandit. L’adolescente devient femme. Une femme forte, affûtée, imprévisible. Désormais, elle connaît leurs codes, leurs failles. Elle est prête à rendre coup pour coup. Alors qui des serpents ou de la souris frappera le premier ?

J’ai adoré ! Même si, soyons honnête, je m’attendais à quelque chose de plus dark, plus violent. Avec tous les trigger warnings annoncés, j’avais préparé mon petit cœur à l’apocalypse . Mais attention, ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains. Astéria est une héroïne comme je les aime : déterminée, rebelle, incassable. Vendue par son propre père à deux serpents en costume de prédateurs, elle refuse de se soumettre. Elle encaisse, ruse, contre-attaque. Si sa vie ne lui appartient plus, elle garde le contrôle sur qui elle est, quitte à faire quelques compromis pour obtenir un peu de répit . Et ces deux serpents justement… Atlas et Neven. Oui, je les ai adorés. (Ne me jugez pas, je suis aussi fan de tueurs en série littéraires, vous le savez ). Ils sont parfaits dans leur rôle de jumeaux diaboliques : fusionnels, torturés, sans filtre. Ils savent exactement ce qu’ils sont et ils n’en ont aucune honte. Violence, domination, sexe, tout est assumé et partagé. Face à eux, Astéria grandit. Évolue. Elle devient stratège, imprévisible et ça les trouble. Entre haine, tension et attirance toxique, le jeu devient de plus en plus obscur au fil des années. Elle hait ce manoir, ce qu’il représente, ce qu’il déclenche en elle. Et pourtant, chaque fois qu’elle entre dans l’arène, elle joue le jeu. Par défi ? Par stratégie ? Par pulsion ? C’est ambigu. Et c’est ce qui rend cette lecture aussi addictive. Bref : j’ai besoin du tome 2. Maintenant. Pas en juillet. Parce que j’ai trop de questions, et que vous spoiler serait un crime littéraire.

@ très vite entre deux chapitres
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