Ma note
★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique « Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, La lumière de la pluie sur son visage Où ? Quand ? Ce qu’en dit l’éditeur Les critiques Les premières pages du livre Avertissement « Se pouvait-il qu’elle ait disparu dans un étrange effondrement de tout ce en quoi je croyais ?… Ma mère m’a mis au monde sous deux conditions : savoir lire avant d’entrer en primaire, et écrire un livre qui serait publié. Elle m’a dédié son plus beau sourire. Au service contentieux de la compagnie d’assurances, maman consacrait son temps à corriger les fautes d’orthographe des lettres qu’elle recevait chaque jour. Elle les annotait en rouge, attribuait une note sur dix, puis les retournait à l’expéditeur. Extraits « Je n’atteindrais pas sa hauteur avec mon livre qui se prenait les pieds dans les phrases. Je n’écrivais pas, j’avais l’écran vide. Je ne possédais ni son imagination, ni son talent de conteuse. Je ne parvenais pas à imaginer qu’un jour j’écrirais, victime d’un serment en forme de mensonge. J’avais fait ce serment à maman, à présent je le lui devais. Pour le moment, je n’avais écrit qu’une nouvelle remarquée par Rosen, qui avait le sens de l’encouragement scolaire. Parviendrais-je à écrire autre chose ? Je n’avais couché que quelques lignes que je répétais à l’infini, un numéro d’équilibriste en sueur. Je tanguais sur la scène sur laquelle maman m’avait poussé. Je haletais des mots pour faire illusion, c’était maman l’auteure, moi, j’étais une supercherie littéraire. » p. 80 « – J’ai fait les assurances sans me plaindre, jamais un mot plus haut que l’autre. Je me suis fait virer pour rendre service. Ensuite, je suis passée aux canapés, sur lesquels je me suis fait injurier et raccrocher au nez. J’ai astiqué le Mont-Blanc avec Ajax vitres. À présent, j’exige d’être libraire ou je me plains. À propos de l’auteur Manuel Verlange © Photo DR Manuel Verlange a passé son enfance à Nantes. Très tôt, il marque une aspiration vers la littérature. Celle-ci se transformera en passion, avec les années. Férue de lettres et d’écriture, auteure de poésies, sa mère le confortera dans cette voie. Après ses études, il part enseigner la langue française à Tokyo, puis en Belgique. Il vit aujourd’hui près de Bruxelles, où il travaille à l’écriture de ses romans. Il est membre de l’Association Royale des Ecrivains et Artistes de Wallonie, du Cercle Richelieu International et de la Société des Auteurs et Artistes Francophones. Site internet de l’auteur TagsLa promesse faite à ma mère
Avec « La lumière de la pluie sur son visage », Manuel Verlange offre bien plus qu’une seconde chance à son premier roman. Il en fait un chant d’amour, de doute et de fidélité, porté par la figure inoubliable d’une mère tenace, excessive et bouleversante. Voici la chronique d’un fils qui écrit pour tenir parole – et pour ne pas oublier.
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. »
— Boileau, L’Art poétique
Manuel Verlange semble avoir fait sienne la maxime de Boileau, tant La lumière de la pluie sur son visage apparaît comme un texte mûri, repensé, poli jusqu’à l’émotion nue. Reprise, recomposée à partir de Demain n’est pas certain, une première version parue en 2020, cette édition 2025 est plus qu’un simple retraitement éditorial. Elle est l’aboutissement d’un long compagnonnage avec l’écriture, avec la mémoire et avec une promesse. L’auteur en témoigne dès l’avertissement liminaire : « Ce récit a revêtu un titre plus juste et des pages peignées, lavées, époussetées pour s’offrir à vous dans ses plus beaux habits. » Une phrase de tailleur de prose, d’artisan rigoureux, qui aurait repris les mesures d’un vêtement trop vite cousu.
Car ici, il est moins question de fiction que de fidélité. Celle d’un fils à sa mère, d’un homme à l’enfant qu’il fut, et d’un auteur à un vœu fait très tôt : « Tu seras édité avant tes vingt ans, comme Françoise Sagan. Ton premier roman connaîtra le succès. (…) Ne discute pas, c’est non négociable ! »
Sa mère, justement, est le cœur vibrant du livre. Figure solaire et imprévisible, poétesse clandestine et battante intrépide, elle plane sur chaque page avec son chignon dramatique, son thé nocturne et ses colères lyriques. On songe évidemment à Nina, la mère de Romain Gary dans La Promesse de l’aube, mais la comparaison ne rend que partiellement justice à l’énergie toute singulière de cette femme, aussi libre que droite, dont les éclats de voix deviennent autant d’éclats de style. Elle fut mère, éditrice, correctrice sauvage, poète déclamant dans la nuit, employée de compagnie d’assurances-vie, puis télévendeuse. « Je me suis fait virer pour rendre service. Ensuite, je suis passée aux canapés, sur lesquels je me suis fait injurier et raccrocher au nez. J’ai astiqué le Mont-Blanc avec Ajax vitres. À présent, j’exige d’être libraire ou je me plains. » Une opiniâtreté qui va finir par payer. Dans sa librairie, elle va du reste vite devenir indispensable. On l’enverra ensuite à La Rochelle pour un nouveau projet, puis l’agrandissement de la librairie. Des Séjours de plus en plus fréquents qui font souffrir l’enfant privé de sa mère.
Car c’est bien cette mère-là, qui impose à son fils l’obligation de devenir écrivain. Un pacte affectif, intransigeant et tendre, une injonction qu’on ne discute pas.
Son enfant obéit par le sourire, faute de mots. Plus tard, c’est par culpabilité, par loyauté, par amour, qu’il continue à écrire. Mais dans l’ombre du vœu, grandit le doute. L’écrivain malgré lui vacille sous le poids de l’attente maternelle. Ses phrases hésitent, trébuchent, se répètent. L’assurance du style est sans cesse rongée par l’angoisse de n’être qu’un imposteur.
« Je n’atteindrais pas sa hauteur avec mon livre qui se prenait les pieds dans les phrases. Je n’écrivais pas, j’avais l’écran vide. Je ne possédais ni son imagination, ni son talent de conteuse. Je ne parvenais pas à imaginer qu’un jour j’écrirais, victime d’un serment en forme de mensonge. »
Ce « serment en forme de mensonge » hante tout le texte. Manuel Verlange explore avec une grande justesse cette zone grise entre la promesse sincère et la soumission inconsciente. L’amour filial devient un terrain miné d’exigences, un théâtre d’ombres où le fils « halète des mots pour faire illusion ». Il doute, toujours, jusqu’à se sentir « une supercherie littéraire ». Ce qui bouleverse ici, c’est moins la douleur du deuil que celle de la transmission imparfaite. La mère lui a légué des livres et un destin, mais pas les outils pour le porter sans trembler. Ce roman est l’histoire d’un funambule sur une ligne tendue entre admiration et vertige.
La langue, à l’image du fond, est belle, dense, souple. Elle épouse les courbes de la mémoire et les déchirures du réel. Elle ne cherche pas la démonstration, mais l’évidence. Verlange n’écrit pas pour briller, il écrit pour rester debout, pour survivre à la perte, pour tenir la main d’un fantôme aimant.
« L’absence est une altération de la vue, la littérature a cet effet de verres correcteurs. Le flou s’efface pour sublimer celle qui m’a aimé plus que l’amour. »
La lumière de la pluie sur son visage est un roman de l’attachement autant que de l’arrachement. Il dit l’amour d’une mère dans tout ce qu’il a d’excessif, de fondateur, de dévorant. Il dit aussi la difficulté d’écrire non pas pour plaire ou réussir, mais pour être à la hauteur d’un souvenir. Le livre de Manuel Verlange, dans cette version revisitée, peaufinée, offerte au lecteur avec une humilité rare, est sans doute celui qu’il devait écrire. Non pour satisfaire une promesse, mais pour qu’enfin, les mots rendent à l’amour sa part de lumière.
Manuel Verlange
Éditions du Lion Z’Ailé
Roman
206 p., 20 €
EAN 9782390660804
Paru le 12/03/2025
Le roman est situé principalement en Belgique, à Bruxelles, Wimereux, Anderlecht. On y évoque aussi La Rochelle.
L’action se déroule de nos jours, avec des retours en arrière jusqu’aux premières années du narrateur.
Ma mère m’a mis au monde sous deux conditions : apprendre à lire avant l’école maternelle, et écrire un livre qui serait publié. Elle m’a dédié son plus beau sourire : « Tu seras édité avant tes vingt ans, comme Françoise Sagan. Ton premier roman connaîtra le succès, ne discute pas, c’est non négociable ! Pour commencer, j’ai appris à marcher, car à quatre pattes c’était impossible de tenir un stylo. Il fallait procéder par étapes. Mes premiers dessins d’enfant ont pris la forme de lettres. J’ai commencé par le M de maman, maison et mamma, car j’avais reçu une grand-mère italienne à la naissance, qui m’avait foutu les chocottes avec son chignon à la Rio de Janeiro. Le E a suivi, pour étudier l’alphabet et pour écrire, et enfin pour et quand est-ce qu’on mange, car maman oubliait les repas lorsqu’elle noircissait ses cahiers d’interminables lignes. »
Ce roman est la chronique d’un apprentissage d’écriture. La mère de Manuel avait décidé que son fils deviendrait écrivain. Dès lors, avait-il le choix ? Tâche écrasante qui a terrassé l’enfant. Suzy Silkin lui brandissait un avenir littéraire, une vraie mère de Romain Gary. que son fils réussisse, elle était capable de tout. Et tout chez cette femme hors norme, repoussait les limites.
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« Préface
Comment définir une mère ? Une femme, un statut, un univers aux bras grands ouverts dans lesquels on aime se réfugier, un être sexué dotée du pouvoir de donner la vie, un exemple, une amie… mais pas trop, une autorité bienveillante bien obligée de nous éduquer, un concentré d’amour parfois maladroit, un mystère pour un grand nombre d’entre-vous …
Quelques lignes qui montrent l’impossibilité de définir celle que l’on renomme affectueusement maman, mutti, mamma …
Très vite, la mère qui est en moi tente de s’identifier au personnage de la maman et se met à critiquer ce qui semble n’être que de l’égoïsme poussé à son extrême : faire de son enfant, l’instrument de ses propres rêves. Ce regard, oh combien simple, quand il s’agit de la vie des autres, butte contre un constat sans appel : je ne suis pas différente de cette mère, nous les mères exigeons souvent le meilleur de nos enfants, fantasmons sur des devenirs sans nous soucier de leur bonheur alors qu’on n’espère que cela.
Voici ce que m’ont soufflé les premières lignes de ce livre de Manuel Verlange. Je pensais avoir tout lu au sujet de la mère, de la plus aimante à la plus odieuse, de la plus présente à celle qui disparaît quelques minutes après avoir enfanté, de la plus sévère à la plus laxiste … je me fourvoyais.
Jamais je n’aurais pu imaginer qu’une mère refuse le partage de son fils avec un père — fût-il biologique, de substitution ou adoptant — et ouvre la porte de leur duo, de leur intimité à une autre. Mais cet « autre » n’est pas une personne. Cet autre, féminin par essence, est un univers à elle seule. Elle entre comme une reine dans la vie de cet enfant, adoubée par sa mère, et s’installe dans son esprit avec une force irrésistible.
Cet enfant, lui, ne sait pas encore que cette rencontre va l’élever autant qu’elle le perdra. La Littérature, car c’est d’elle qu’il s’agit, deviendra pour lui un chemin, un refuge, un guide, et parfois un abîme. Une amante exigeante, insaisissable, rieuse devant ses maladresses, mais toujours prête à l’accueillir dans le sanctuaire des mots.
Commence alors un jeu entre ce trio improbable où la mère sciemment place son enfant entre les mains de la Littérature, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, qu’elle a choisi pour sublimer son intelligence, lui servir de compagne dans un monde parallèle que seuls les grands auteurs connaissent.
Quelques lignes vous séparent de ce roman. Abreuvez-vous de chaque mot … ils n’ont pas été écrits par hasard. Goûtez aux phrases, écoutez leur musique, laisser-vous emporter par les émotions … elles aussi ont été choisies avec soin afin de vous faire ressentir un nouveau vibrato.
Yasmina Bouko
Janvier 2025
Ce roman a connu une première publication en 2020 sous le titre Demain n’est pas certain. Il est paru chez Encre Rouge Édition. Ce roman a reçu le Prix de l’Évasion en 2021.
En 2025, les Éditions Le Lion Z’Ailé ont souhaité le republier afin que l’aventure se poursuive. La Directrice Editoriale et fondatrice de la maison, Yasmina Bouko, a tenu à donner à ce texte une résonance particulière, le choisissant au titre de premier roman pour sa nouvelle collection littéraire, L’Authentique. Qu’elle soit ici vivement remerciée !
Dès lors, il m’était impossible de republier ce texte en l’état. Cinq ans et des mots étaient passés sous les ponts. Trois romans, deux biographies et deux pièces de théâtre plus tard, ce récit a revêtu un titre plus juste et des pages peignées, lavées, époussetées pour s’offrir à vous dans ses plus beaux habits. Si la perfection n’existe pas, sa recherche est un devoir artistique, sinon il y a faute.
Nous verrons si le pari est réussi. Les livres ont besoin d’amour.
Manuel Verlange
Janvier 2025
Elle n’avait pas disparu, elle était présente à chaque page dans un sourire de dernier mot, un sens altier de la victoire. Il faut savoir lire ceux que l’on aime pour ne jamais les perdre. Sa présence frémissait dans chaque page, sur chaque étagère, sur les tables, les meubles surchargés de livres. Son regard ne me quittait pas.
L’absence est une altération de la vue, la littérature a cet effet de verres correcteurs. Le flou s’efface pour sublimer celle qui m’a aimé plus que l’amour. Qui m’a laissé des livres. Et à qui je ne cesse de laisser des livres.
Il n’existe rien d’autre que des illusions souvent tristes. Je ne l’oublierai jamais ne veut rien dire, je pense à elle chaque jour. Une mère incarne un tout, l’unique origine de l’existence, en aucun cas une fin.
— Tu seras édité avant tes vingt ans, comme Françoise Sagan. Ton premier roman connaîtra le succès.
J’ai souri à mon tour, c’était tout ce que j’avais sur moi, je ne disposais pas encore de l’usage de la parole.
— Ne discute pas, c’est non négociable !
…
En grandissant, j’ai appris à marcher, à quatre pattes c’était impossible de tenir un stylo. J’ai procédé par étapes. Mes premiers dessins d’enfant ont pris la forme de lettres. J’ai commencé par le M de Maman, Maison et Mamma, ayant reçu une grand-mère italienne à la naissance. Elle m’avait foutu les chocottes avec son chignon en mode Rio de Janeiro. Le E a suivi, pour Écrire, et aussi pour Étudier l’alphabet, et enfin pour Et quand est-ce qu’on mange ? Maman oubliait les repas lorsqu’elle noircissait son ordinateur et ses carnets d’interminables lignes.
Elle écrivait de la poésie. Des chaînes de mots qu’elle accrochait comme les wagons d’un train qui sifflait la nuit. Elle les déclamait tard le soir, debout face à la fenêtre. Je l’entendais, l’oreille en ventouse contre la porte, elle me croyait endormi.
Un jour, après le passage du facteur, maman a crié une poésie enflammée sous l’effet de la passion. Elle faisait rimer dur avec ordure, banquier pourri avec saloperie, et menaces d’huissier avec une bombe dans la bagnole de cet enfoiré ! Elle a déchiré une lettre en petits morceaux, avant de jeter les confettis par la fenêtre. Le banquier pourri s’est ventilé dans une pluie d’ailes de papillons.
À cette époque, nous habitions un appartement pour deux, à Bruxelles. Rue de Rome, derrière le parvis Saint-Gilles. Il se composait d’une chambre et d’une cuisine avec un canapé que maman dépliait le soir. Je demandais si je pouvais dormir sur le canapé, maman rétorquait qu’il n’en était pas question.
— Je dors merveilleusement dans la cuisine, mon amour.
Elle écrivait la nuit avec des tasses de thé. Après m’avoir raconté une histoire, elle fermait la porte et allumait son ordinateur. Maman ne me lisait que ses propres histoires, pour tester. Si je demeurais impassible, son visage virait pâle, paupières battantes, ça me bouleversait. Je jouais l’enfant enthousiaste et elle était la plus heureuse des mères mondiales. Elle m’embrassait en me serrant de toutes ses forces dans ses bras, dans mon cou je sentais ses larmes.
— Fais de beaux rêves, mon amour.
— Toi aussi, maman.
J’aimais ses histoires, elles résonnaient comme de la musique, je ne comprenais pas tout.
…
Maman aurait voulu faire Françoise Sagan jeune fille, écrire Bonjour tristesse à l’âge de seize ans, histoire de prendre la romancière de vitesse. Elle écrivait des milliers de mots d’une écriture de mouche, sur des carnets qu’elle emportait partout. Ses poèmes s’empilaient, elle travaillait aussi à un roman qui avançait à grandes lignes, maman prenait des notes depuis l’âge de douze ans.
À titre secondaire, elle travaillait dans une compagnie d’assurances-vie. Elle avait notre famille à nourrir, qui était deux. Je culpabilisais à cause de mon âge hors de prix pour une mère seule, même avec les allocations familiales.
— Je te promets d’être publié le plus vite possible, maman, pour qu’on vive de mon succès !
— Mon amour…
Elle m’enlaçait avec la force d’un chêne.
Un matin, la DRH l’a convoquée pour la féliciter, un affilié en rogne ayant renvoyé une lettre qui avait obtenu 1,5 sur 10, avec un commentaire de maman.
— … Madame Silkin, qu’est-ce que vous nous faites, là ?
La DRH la fixait, exhibant la lettre. Maman l’a examinée, sourcils froncés.
— … Ce courrier a un rapport avec mon service ?…
— Oui.
— … Vous êtes certaine ?
— Aucun doute.
La DRH a ajusté ses lunettes, s’éclaircissant la gorge :
— … « Monsieur, sachez que traiter la langue française de cette manière relève de la torture avec acte de barbarie linguistique. La compagnie d’assurances et moi-même nous réservons le droit de vous traîner en justice, vous terminerez en prison. »
Un silence a suivi. Maman continuait d’examiner la lettre avec un sourire en mode sortie de route. »
« Nous avons emménagé chez un collègue indien de maman, avec qui elle travaillait en l’air. Avec sa famille, Raja Chidambaram habitait une petite maison à Anderlecht, à la lisière de Molenbeek. Onze avec les enfants, presque douze dans un mois. Lorsque maman lui avait demandé l’hospitalité indienne, Raja avait déclaré que quand il y en avait pour douze, il y en avait pour quatorze » p. 65
— De quoi, Madame Silkin ?
— Je porte plainte pour agression sexuelle! » p. 83
Les livres de Manuel Verlange s’inscrivent dans deux axes littéraires. D’une part, l’enfance, le rapport avec la mère et la littérature, dans une forme de triangle amoureux. Le roman Demain n’est pas certain, paru aux Editions Encre Rouge s’est vu décerner le Prix de l’Evasion en août 2021. L’autre axe d’écriture entre en résonance avec notre temps, avec des titres comme La Haine a de beaux jours devant elle, plaçant le projecteur sur une libération de la parole intolérante et raciste, et Pauvres de nous !, farce sociale dans laquelle la précarité devient tendance face à la sécurité matérielle. Quant à L’Abandon du ciel, ce roman décalé traite de la place prise par les trois religions monothéistes au sein de notre époque. Biographe, Manuel Verlange a écrit le parcours d’Alfred Grosjean, industriel belge (2022). Il a également écrit la biographie de Jean-Luc Van Damme, publicitaire, réalisateur et producteur de cinéma (2023). Scénariste et dialoguiste, il a participé à l’écriture de séries télévisées. Il a écrit l’adaptation du roman Kyrielle blues, de Véronique Biefnot et Francis Dannemark. Actuellement, il achève l’adaptation de son roman, Pauvres de nous ! Le film est en développement. Salauds de pauvres !, une adaptation pour le théâtre, est également en cours de montage. Bande-Annonce tourne actuellement sur scène. Le livret de théâtre de ces deux pièces a été édité en mai 2024. (Source : manuelverlange.com)
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