Titre : Driven tome 1 et 2
Auteur : K. Bromberg
Édition : Hugo New Romance poche
Genre : Romance
Pages : 400 / 615
Parution : 26 mars 2025
Dans un monde peuplé de femmes, je représente un véritable défi pour Colton Donovan. Arrogant et terriblement séduisant, du genre à obtenir – très exactement– ce qu’il désire dans la vie comme sur un circuit automobile. Bad boy intrépide constamment sur le fil du rasoir, entre perte de contrôle et sortie de piste.
Colton a fait irruption dans ma vie comme une tornade, sapant mon self-contrôle au-delà des limites, et la barrière de protection qui entoure mon cœur convalescent.
Mais après avoir entrevu, les lourds secrets d’une âme meurtrie, vais-je choisir de me détourner ?
Sexuellement, notre alchimie est indéniable. Notre volonté de ne jamais lâcher prise, irréfutable. Mais lorsque nos univers entreront en collision, parviendrons-nous à nous rapprocher, ou bien les secrets que nous taisons et le clash de nos deux volontés nous conduiront-ils, inexorablement, à la rupture ?
Merci Hugo New Romance
Qui ne connaît pas la saga Driven ? Une des premières sagas de new romance sortit initialement en 2015, il y a 10 ans donc. C’est une série que j’avais envie de lire, alors quand je l’ai vu dans le programme Hugo avec ces magnifiques couvertures, c’était l’occasion.
Et là, patatra, catastrophe, dès les premiers chapitres, j’ai su que ça n’allait pas le faire du tout. Je vais donc faire ce que je déteste faire, vous faire une chronique négative.
Comme j’avais les deux premiers dans ma pal en Services de Presse, je les ai quand même lus, mais j’avoue que j’ai souvent lu en diagonale. Déjà avec les nombreuses scènes spicy que j’ai toujours tendance à lire en diagonale, là, il y en avait tellement que la lecture a été plutôt rapide.
C’est pour ça qu’exceptionnellement, je fais un article qui regroupe les deux premiers tomes.
Et puis, sincèrement, je n’ai pas grand-chose à dire de positif malheureusement.
Déjà au niveau des personnages, je n’ai clairement pas accroché.
Colton est arrogant, sûr de lui et traite Rylee comme un objet. Dès le départ, il m’a insupporté, même si on comprend vite qu’il a eu une enfance complexe et difficile, ça n’explique clairement pas son comportement… Il ne supporte pas que les gens lui résistent et lui disent non. Je déteste vraiment ce genre de héros qui se croit tout permis. L’histoire de sa vie est prenante et pourtant, il ne m’a pas touché une seule seconde.
Rylee, j’ai aimé certains points comme son dévouement à son association, la façon dont elle prend soin des enfants. Mais d’un autre côté, je l’ai trouvé naïve et un peu bébête dans certaines situations, surtout envers Colton. Mon côté féministe est parti en courant et en hurlant face aux réactions et aux décisions de Rylee. Elle lui passe tout, lui pardonne tout même quand il la trompe, vraiment ce n’est pas possible pour moi, même Christian était beaucoup plus droit et fidèle que ça (les vrais sauront de quel Christian je parle).
Je n’ai pas aimé la rencontre entre les deux héros. On passe d’une énorme crise d’angoisse à presque une scène spicy en deux minutes… Niveau crédibilité, ça ne s’annonçait pas super.
D’ailleurs, il y avait une intrigue autour du personnage de Rylee qui m’intriguait beaucoup et qui me tenait un peu en haleine, mais là encore, un sacré manque de crédibilité, c’est dommage, ça a fait plouf.
Le spicy est beaucoup trop présent, plutôt cru et vulgaire avec un héros hyper possessif, de trop nombreuses scènes. Et même quand on n’est pas dans des scènes spicy, c’est partout, il n’y a que ça, aucun intérêt pour moi donc.
C’est un jeu perpétuel du chat et de la souris qui m’a un petit peu lassé que ce soit dans le premier ou dans le second tome. Un éternel recommencement entre les disputes, les doutes, les hésitations et les réconciliations des héros.
J’aurais aimé que certains thèmes soient plus abordés, surtout la f1 (après avoir lu et aimé Off the grid de l’autrice, je m’attendais à autre chose). Il y avait également beaucoup de potentiel sur l’association de Rylee mais pas assez développé non plus, je trouve. Un peu moins de spicy et plus de ce genre de thèmes m’auraient clairement plus embarqué.
Peut-être que si j’avais lu cette saga à l’époque de sa sortie, j’aurais plus apprécié que maintenant. Ayant beaucoup aimé After et 50 nuances de Grey.
Mon passé est toujours là, aux abords de ma mémoire. Il menace toujours de m’écraser. De me faire couler…
J’ai trouvé le second tome un poil mieux que le premier, mais le problème reste toujours ce schéma de répétition de Je t’aime moi non plus.
Dans ce second tome, nous avons le point de vue de Colton comparé au 1ᵉʳ tome où il n’y avait que celui de Rylee et j’ai trouvé ça un peu plus intéressant.
Une des choses qui m’a poussé à lire le tome 2 hormis le fait qu’il soit déjà dans ma pal, c’est que je voulais connaître le secret de l’enfance de Colton. Cela dit, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit révélé dès le prologue.
La fin de ce second tome se termine par un gros cliffhanger et pourtant, je ne lirais pas la suite de l’histoire, je n’ai pas envie de savoir ce qui est arrivé à Colton pour être honnête. C’est en plus une très longue saga, je préfère m’arrêter là, ayant déjà eu du mal à lire ces deux premiers tomes.
Voyou. Rebelle. Téméraire. Ces trois qualificatifs lui conviennent et, en dépit de son allure raffinée, cet homme évoque les ennuis.
Déception pour cette saga que je voulais lire depuis un moment. Au cours de la lecture de ces deux premiers tomes, je me suis souvent demandé si je l’avais lu à sa sortie, est-ce que j’aurais apprécié plus ? La réponse est sans doute oui, j’ai aimé des sagas comme After ou 50 nuances de Grey. Mais actuellement ça ne passe pas, je n’ai vraiment pas accroché. Le héros est insupportable et l’héroïne peut parfois être touchante, mais elle est un peu trop naïve pour moi. Mon côté féministe a bondi à multiples reprises sans compter les nombreuses scènes de smut que j’ai d’ailleurs arrêté de compter.
Des sujets qui avaient du potentiel, mais qui ne sont pas assez développés pour moi. J’ai adoré les passages sur les enfants de l’association ou la F1, mais ils sont beaucoup trop au second plan par rapport à cette romance fui moi, je te suis.