J’ai découvert la plume de K. Bromberg avec la série Driven et j’étais curieuse de découvrir comment elle allait négocier le virage serré de la Formule 1. Verdict ? Elle m’a embarquée à toute vitesse dans cet univers où chaque dixième de seconde compte et où les sentiments s’emballent aussi vite que les moteurs. J’ai passé un super moment de lecture.
Et si vous preniez tous les risques ?
De quoi ça parle : Spencer Riggs est marqué par son passé qu’il ne peut oublier et par son nom de famille qu’il refuse d’assumer.
Spencer Riggs se bat pour se faire une place et se forger un nom au sein de l’élite du sport de Formule 1. Son rêve ultime. Un avenir déterminé par son passé. Son héritage. Il est passionné, tenace, intrépide et inébranlable dans la poursuite de ses objectifs. Camilla Moretti était persuadée d’une seule chose : ne jamais renouer avec l’univers de la Formule 1. Un traumatisme l’en avait éloignée, mais son sens de la famille l’y a ramenée. Après tout, Moretti Motosports est son héritage à elle. Elle est dynamique, intelligente, spectaculaire, et je suis incapable de garder mes distances. Je n’en ai d’ailleurs nullement l’intention. J’ai un but. Le même depuis toujours. Mais je pourrais bien tout abandonner pour elle.
Ce que j’ai aimé … ou pas … : Spencer Riggs, alias Riggs (oui, j’ai pensé à Mel Gibson tout du long à cause l’arme fatale ), vit pour un seul objectif : obtenir un baquet en F1. Il passe ses journées dans les simulateurs, rôde dans les garages pour absorber la moindre info technique, bref, il se donne à 300 %. Quand une place se libère, c’est enfin l’occasion de prouver qu’il vaut bien plus que son nom de famille, ce patronyme lourd à porter. En F1, tout se paie cash. La moindre erreur coûte cher, très cher. Chaque seconde, chaque décision peut faire basculer une carrière. Riggs va le comprendre à ses dépens. Il fonce, il ose, il dérape parfois, et ses gages (lisez, vous comprendrez ) pourraient bien freiner son ascension. Mais renoncer ? Hors de question. Il a déjà trop perdu pour abandonner en plein tour de piste. Et même s’il a du mal à freiner sa fougue, il connaît les règles du jeu… Notamment celle, tacite, de “ne touche pas à la fille du patron.” Camilla, justement, revient dans l’écurie familiale, non pas pour renouer avec la gloire ou les projecteurs, mais par loyauté envers sa famille. Autrefois passionnée par cet univers, elle le redoute aujourd’hui autant qu’il la fascinait. Son passé l’a marquée, freinée, blessée. Mais portée par ses amies et, à sa grande surprise, par Riggs, elle découvre qu’elle peut se relever. Au départ, leur relation n’a rien d’un tour d’essai réussi : malentendus, tensions, piques… Mais plus les tours s’enchaînent, plus Camilla voit au-delà du masque arrogant de Riggs. Lui, de son côté, sait que l’amour peut être un frein à ses ambitions, mais parfois, les plus beaux dépassements se font quand on lâche prise.
J’ai passé un excellent moment de lecture, même si le scénario reste plutôt prévisible. Au départ, j’ai eu quelques doutes : Camilla m’a un peu crispée dans les premiers chapitres. Elle connaît pourtant la pression et le poids d’un nom célèbre, et malgré cela, elle se montre piquante envers son nouveau pilote, et ce même devant son équipe. Ce qui n’est pas franchement idéal quand on veut être prise au sérieux. Surtout pas quand on est la fille du patron et que tout le monde vous attend au tournant. Mais très vite, le personnage gagne en nuances. Camilla ne lutte pas seulement contre les préjugés de l’écurie, elle affronte également ses propres démons. Le traumatisme qu’elle a longtemps gardé sous silence la hante encore, et même si nous devinons assez tôt ce qu’il s’est passé, l’autrice choisit de mettre l’accent sur sa reconstruction. Et j’ai trouvé ce cheminement finement mené, par petites étapes, sans brusquerie. Riggs y participe, oui, mais elle le fait avant tout pour elle-même, et c’est ce qui rend sa progression d’autant plus forte . Côté Riggs, j’ai été touchée par son lien avec sa mère. Leur petit rituel d’avant-course m’a donné le sourire. On a là un pilote sûr de lui, un peu trop parfois, égocentrique, arrogant, bref, la panoplie complète du héros qu’on adore détester. Sauf que quand il retire son casque, il dévoile une belle persévérance, une tendresse à peine masquée et un soupçon de romantisme bien dosé. Il fête ses victoires, mais reste lucide. Et heureusement, ses potes sont là pour faire sauter les bouchons de champagne à sa place. L’univers de la F1 est bien présent, mais restreint à l’écurie Moretti Motorsports. On vit la frénésie d’un nouveau pilote, les ajustements en interne, les briefings, les déplacements, les tensions, les remontrances, sans oublier les petites victoires. Ce n’est pas une immersion technique, mais une vraie plongée dans les coulisses. Un premier tome qui démarre fort et donne envie d’enchaîner les tours !
@ très vite entre deux chapitres
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