Éditeur : Librio
Pages : 90 pages
Parution : 15 mai 2005
Genre: Poésie
L’histoire:
Qu’il soit platonique ou sensuel, déçu ou sublime, éphémère ou éternel, l’amour constitue une source d’inspiration poétique inépuisable.
Ce recueil se propose de faire découvrir, à côté des vers amoureux de nos plus grands poètes – Ronsard, Hugo, Baudelaire… -, d’autres œuvres peut-être moins connues, mais tout aussi remarquables. Ainsi réunis, ces poèmes d’amour nous montrent la variété de l’expression de ce sentiment si mystérieux, et pourtant si universellement partagé.
Mon avis :
Ce recueil nous propose de découvrir ou redécouvrir les textes de grands poètes de la littérature française, toute époque confondue. L’amour est ainsi dépeint de la première étincelle, de la première rencontre à l’amour ardent. Mais aussi des souffrances et déceptions que peuvent entrainer les sentiments amoureux.
J’ai particulièrement apprécié que les poèmes soient classés sous la forme de 7 étapes :
- Premiers émois
- La passion
- Les tourments des amants
- Voyages amoureux
- L’empire des sens
- La mort des amants
- Les amours éternelles
Avec la poésie, nous sommes forcément plus sensible à certains textes. Plusieurs m’ont touché et fait échos à des souvenirs, contrairement à d’autres qui m’ont laissé totalement indifférente.
J’ai apprécié relire les poèmes de Baudelaire et de Jean de la Fontaine, dont je suis particulièrement réceptive. J’ai quelques-uns de leur ouvrage dans ma bibliothèque. Comme une envie de les relire maintenant ! Et bien entendu, j’ai fait plusieurs découvertes qui m’ont particulièrement émue. Germain Nouveau, un auteur du XXème siècle ou encore Charles-Marie Leconte de Lisle, un auteur du XIXème siècle. Je compte bien faire plus ample connaissance avec eux !
Amour de Germain Nouveau (1851-1920)
Je ne crains pas les coups du sort,
Je ne crains rien, ni les supplices,
Ni la dent du serpent qui mord,
Ni le poison dans les calices,
Ni les voleurs qui fuient le jour,
Ni les sbires ni leurs complices,
Si je suis avec mon Amour.
Je me ris du bras le plus fort,
Je me moque bien des malices,
De la haine en fleur qui se tord,
Plus caressante que les lices ;
Je pourrais faire mes délices
De la guerre au bruit du tambour,
De l’épée aux froids artifices,
Si je suis avec mon Amour.
Haine qui guette et chat qui dort
N’ont point pour moi de maléfices ;
Je regarde en face la mort,
Les malheurs, les maux, les sévices ;
Je braverais, étant sans vices,
Les rois, au milieu de leur cour,
Les chefs, au front de leurs milices,
Si je suis avec mon Amour.
Blanche Amie aux noirs cheveux lisses,
Nul Dieu n’est assez puissant pour
Me dire : « Il faut que tu pâlisses »,
Si je suis avec mon Amour.
Les plus beaux poèmes d’amour de Collectif est un article de Les papiers de Mrs Turner.