Titre : La cuisinière des Kennedy
Auteur : Valérie Paturaud
Édition : Pocket
Genre : Historique
Pages : 408
Parution : 3 avril 2025
1999. Dans un cimetière du Vaucluse, sur la tombe d’une certaine Andrée Imbert, une couronne de fleurs et ces mots : » To Andrée, with love and gratitude. The Kennedy Family. » Quel est donc le lien entre cette femme et l’illustre famille ?
Rien ne prédestinait la petite Andrée, pupille de la nation placée dans l’arrière-pays drômois, à côtoyer les plus grands… Pourtant, sa détermination et son don pour la cuisine guideront ses pas jusqu’aux États-Unis, où elle entre au service des Kennedy.
Au cœur de la maisonnée, Andrée prépare les gâteaux d’anniversaire, imagine le menu des dîners de gala, console les peines des petits et partage les joies de la famille la plus célèbre du XXe siècle.
J’ai lu ce livre dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2025
C’était vraiment le second livre du prix qui m’intéressait le plus.
Sans trop savoir dans quoi je me lançais, j’aime beaucoup tout ce qui est historique, j’aime apprendre des choses et là, clairement, j’ai adoré.
Ce livre, c’est l’histoire d’Andrée Imbert, la cuisinière des Kennedy.
Une histoire vraie, mais romancée dans laquelle je me suis complètement laissé embarquer.
Même si j’ai eu un peu de mal au début, j’ai trouvé que l’arrivée des Kennedy dans l’histoire tarde à arriver. Andrée entre à leur service que dans la seconde moitié de l’histoire.
La première est consacrée à sa vie, dès sa naissance, ce nouveau-né abandonné au cœur de l’hiver dans le froid sur le pas de l’église.
Fille de l’assistante, j’ai aimé découvrir le fonctionnement de cette époque sur ses enfants sans parents. Le service des pupilles de l’état, un numéro de matricule et une enfance de placement dans les familles surveillé de près par l’état.
C’est dans cette première famille qu’Andrée découvre la cuisine avec celle qu’elle considérait comme sa maman, elle va commencer dès le plus jeune âge à œuvre en cuisine.
Être de nulle part et de personne aurait pu me rendre faible, frileuse, prête à accepter et à me contenter sans broncher de ce qui m’était offert, je crois à l’inverse que cela m’a rendue libre et forte.
D’ailleurs, la cuisine va faire partie intégrante de toute sa vie. C’est comme ça qu’elle va faire la connaissance des plus grands, des écrivains, des personnalités françaises ou américaines qui vont la conduire chez les Kennedy.
L’histoire de cette femme est incroyable, vraiment, partie de rien, pupille de l’état, ayant grandi dans un petit village de la Drôme, va devenir quelqu’un.
Même si j’ai trouvé certains passages de la vie d’Andrée un peu longs, j’ai adoré cette histoire.
Il y a beaucoup de cuisine dans l’histoire, surtout au début, ce qui est logique, mais moi qui n’aime pas la cuisine, je me suis parfois un peu ennuyé.
L’autre tout petit bémol que j’ai relevé, c’est la multitude des personnages. J’avoue parfois, j’étais complètement perdue. Entre la nombreuse famille en France et celles des Kennedy, j’étais totalement larguée. Mais ça ne m’a pas empêché de réellement apprécier mon histoire.
Mais j’ai appris tellement de choses dans ce livre, c’est ce qui en fait un coup de cœur. En plus, l’autrice nous montre même quelques photos d’Andrée avec les Kennedy ainsi que quelques lettres, ce qui nous plonge encore plus dans l’histoire de cette sacrée Andrée.
Je ne connaissais pas grand-chose sur la famille Kennedy, je dois bien l’admettre. Mais j’ai été vraiment fasciné par tout ce que j’ai découvert au fil des pages. C’est une famille incroyable, des enfants avec des destins pour la plupart plutôt tragiques. J’ai été touchée par cette famille qui accumule les drames. J’ai adoré découvrir tout ça à travers le regard d’Andrée leur cuisinière bien-aimée qui était ah final bien plus que ça. L’attachement des Kennedy pour Andrée m’a touché, surtout en ce qui concerne la famille d’un des fils, Ted. C’est d’ailleurs lui qui m’a le plus touché dans la famille, je l’ai trouvé vraiment très touchant face à ce qu’il a toujours traversé.
J’ai aimé la façon dont cette famille traite Andrée et les autres membres du personnel, toujours avec respect et attachement.
Je comprends qu’Andrée avait le cœur déchiré entre sa famille en France et celle en Amérique…
Nous accueillons les bonnes et les mauvaises nouvelles comme si elles concernaient notre propre famille. Le récent mariage de Jean, au mois de mai, m’avait beaucoup émue. Ils étaient nos patrons, bien sûr, mais à vivre sous leur toit, à les entendre rire ou pleurer, à soigner et consoler leurs petits lorsqu’ils s’égratignaient les genoux sur les graviers de l’allée, nous, qui les servions, étions attachés à eux et le moindre événement faisait le tour de l’office et de la cuisine et alimentait les conversations.
Un coup de cœur pour cette biographie romancé d’Andrée Imbert, cuisinière des Kennedy.
Le parcours d’une femme exceptionnelle qui est parti de rien, pupille de la nation, déposé devant une église quelques heures après sa naissance. Une enfance dans la campagne de la Drôme, une passion et un talent pour la cuisine qui vont l’emmener toujours plus haut. Jusque dans la cuisine des Kennedy, ou elle aura une place bien plus importante qu’une simple cuisinière. Une femme forte, courageuse au sacré caractère. L’itinéraire d’une vraie battante qui a fait des choix pas toujours simples.
J’ai appris beaucoup de choses sur les Kennedy, une famille dont je ne savais pas grand-chose finalement. Je me suis prise d’affection tout particulièrement pour le dernier fils, Ted, comme Andrée.
Le travail de recherche de l’autrice m’a bluffé, c’est vraiment ce genre de chose que j’aime retrouver dans une lecture. Tout est très bien romancé, en plus, le réel se mêle à merveille à la fiction.
Je suis ravie que l’autrice ait décidé de nous faire découvrir cette Française au destin exceptionnel…