Titre : Puisque quelqu’un m’attend
Auteur : Sandrine Catalan-Massé
Édition : Eyrolles
Genre : Contemporain
Pages : 288
Parution : 9 janvier 2025
Une eau froide et sombre. Une lente descente. Une mélodie du passé. Sauvée in extremis de la noyade par une main inconnue, Andréa se retrouve amnésique dans un hôpital psychiatrique, entourée de personnages plus déroutants les uns que les autres. Il y a Marcus, trop normal pour être honnête, Ana, jeune fille atteinte de trichotillomanie, monsieur Lamotte, le vieil homme qui refait connaissance avec Andréa tous les matins, Georges aux allures de père Noël et à la main gauche hors de contrôle, Joséphine maquillée comme un camion volé, atteinte du syndrome de Diogène, Denis le misophone et Baptistine, la vieille dame parlant des langues qui n’existent pas.
Coincée dans ce « no man’s land » où ni famille ni amis ne viennent la chercher, Andréa va devoir retricoter l’histoire de sa vie. Qui est-elle, y a-t-il quelqu’un qui l’attend quelque part ?
Guidée par le regard naïf, cru et souvent révélateur des résidents sur le monde, Andréa finira par redonner un second souffle à sa vie. Parce qu’il faut parfois être au bord de l’asphyxie pour avoir le courage de tout changer…
Merci Eyrolles
La couverture et le résumé m’ont attiré sur ce roman. Je découvre complètement l’autrice, et j’ai beaucoup aimé sa plume.
Après avoir échappé de justesse à la noyade, Andrea se retrouve dans un hôpital psychiatrique, elle ne comprend pas ce qu’elle fait là. Elle n’a rien avoir avec ces fous, elle a juste perdu la mémoire…
Mais au fil des jours, sans se rappeler qui elle est, Andréa va se redécouvrir, cette nouvelle Andréa est très gentille, empathique et elle va beaucoup aider les autres.
On ne construit rien de sain sur des non-dits, on ne fait qu’envoyer à grands coups de balai sa merde et sa souffrance sous le tapis. On a beau remettre sans cesse le tapis en place, les bosses persistent et feront tôt ou tard trébucher.
J’ai été embarqué dans ma lecture dès les premières pages, avec ce prologue qui nous met directement dans le bain, c’est le cas de le dire…
J’ai eu du mal à lâcher cette lecture, elle est vraiment très addictive, j’ai vraiment eu envie de découvrir ce qui était arrivé à Andréa. Qui était cette femme avant sa noyade, avant qu’elle se perde.
L’autrice a choisi de nous glisser quelques bouts de la vie d’Andrea, ce que j’ai beaucoup aimé, quelques chapitres transitions entre les chapitres à l’hôpital psy.
Cette histoire, c’est une histoire de reconstruction, de découverte de soi. J’ai adoré suivre l’évolution d’Andréa, elle est belle et marquée par la résilience et le respect.
Au départ, elle est terrorisée par « ces fous » qui l’entourent, Ava qui mange ses cheveux, Baptistine qui prend son doudou pour son bébé, Georges qui à sa main qui vit sa propre vie, Marcus qui est là pour dépression, mais qui est, finalement, le moins bizarre de tous…
L’autrice a choisi pour toile de fond cet hôpital psychiatrique, avec ces gens différents, qui au premier abord peuvent faire peur. J’ai aimé la façon dont elle a traité ce sujet, le fait que l’héroïne change de point de vue sur eux, qu’elle s’attache à eux. Elle comprend finalement que malgré leurs différences, ils ne sont pas des fous, juste des gens qui que la vie n’a pas épargnés. Je les ai tous trouvés attachant, et j’ai adoré cette belle leçon de vie et de respect sur la différence.
L’histoire parle aussi de la vie d’Andréa, les difficultés dans la vie d’une femme, que ce soit en couple, en famille, ou les problèmes de santé.
J’ai beaucoup aimé également que l’autrice nous parle de différentes techniques pour surmonter les soucis de santé mentale, comme l’hypnose ou l’EMDR.
Ce qui a sans doute fait que je n’ai pas eu de coup de cœur, c’est que j’ai très vite compris l’intrigue. Du coup, ça a un peu freiné mon enthousiasme, j’ai trouvé que c’était un peu trop facile et un peu moins bien abordé que le reste. J’aime particulièrement qu’une lecture me surprenne et ici, ça n’a pas été le cas malheureusement.
J’ai vraiment adoré la plume de l’autrice, elle m’a complètement convaincue, c’est beau, c’est poétique et les messages délivrés sont vraiment superbes.
Elle en est à présent convaincue. Être différent est une richesse.
J’ai passé un très bon moment avec cette lecture, elle change de ce que j’ai lu dernièrement et ça fait du bien. J’ai beaucoup aimé cette histoire de reconstruction avec une héroïne très attachante qui a perdu la mémoire à la suite d’une noyade. Le fond de l’histoire est un hôpital psychiatrique, j’ai beaucoup aimé, c’est très bien traité. L’autrice nous parle beaucoup de la peur de la différence avec ces personnages atypiques avec lesquels Andréa va devoir cohabiter. Les messages sont très beaux, c’est vraiment respectueux et ça fait réfléchir sur la différence. J’ai aimé l’évolution de l’héroïne qui finit par arrêter de regarder le passé pour vivre le présent et arrêter de se poser trop de questions. J’ai trouvé la plume de l’autrice vraiment belle, poétique avec de superbes messages de résilience et de tolérance. La seule petite chose qui m’a un peu gêné, c’est l’intrigue que j’ai trouvé rapidement et qui a un peu coupé mon élan alors que j’étais complètement happé par ma lecture au début. Mais c’est vraiment personnel et je vous encourage vivement à découvrir cette très belle histoire de reconstruction, de vie et d’espoir.