Campus drivers – Good Luke (tome 5)

Par Ineedmorebooks @Morebooks_Blog

Clap de fin pour notre gang de chauffeurs. J’ai adoré tous les tomes, même si mes chouchous restent Rafaël et Donovan ! Ce dernier tome est, comme le reste de la série, une bulle de bonne humeur. Je me suis beaucoup amusée de la guigne de Luke et du côté « particulier » de Tory.


Et si vous conjuriez le sort ?


De quoi ça parle : La chance a toujours souri à Luke Winchester. Étudiant brillant, recruté chez les Campus Drivers de Miami, et membre vénéré de l’équipe de baseball universitaire, il vit un rêve éveillé. Mais, alors que le championnat annuel approche, son quotidien vire au cauchemar. Celui que tout le monde surnomme Lucky Luke est désormais poursuivi par une poisse légendaire. À se demander si on ne lui a pas jeté un sort. Pour se tirer d’affaire et sauver sa saison, il ne voit qu’une possibilité : Tory Garland. Spécialiste de philtres et remèdes miracles en tout genre, les cartes de Tory ne lui avaient pas prédit l’engouement qu’elle provoque chez les étudiants depuis quelques mois. Il semblerait qu’elle porte chance à ceux qui l’entourent, en témoignent ses derniers petits amis, qui ont tous connu une ascension fulgurante. S’il n’a jamais été superstitieux, Luke Winchester risque de vite le devenir. Il pourrait même apprendre qu’on ne se frotte pas à une sorcière des temps modernes sans conséquences inattendues.

Ce que j’ai aimé… ou pas … : Faites rencontrer un agnostique et une sorcière des temps modernes, installez-vous confortablement et comptez les points ! Alors que dire 1) Luke Winchester, étudiant en troisième année d’ingénierie informatique, est chauffeur pour les Campus Drivers et pitchers de l’équipe des Golden Panthers. D’ailleurs, il est sans doute l’un des rares joueurs de baseball à ne pas être superstitieux, même s’il a un petit rituel avant de lancer la balle. Celui qui a connu une période de chance voit la guigne devenir sa meilleure amie. Pire qu’un chewing-gum collé à sa basket, la poisse le suit partout : dans sa voiture, dans les vestiaires, sur le terrain… et cela commence à avoir des répercussions sur ses courses de Campus Drivers et ses coéquipiers. Heureusement, l’un d’eux lui souffle le nom de “Victory” pour tenter de limiter la casse. Néanmoins, pas sûr que son scepticisme éloigne les mauvaises ondes … 2) Tory Garland beigne dans l’ésotérisme et la spiritualité avec les femmes de sa famille. D’ailleurs, sa grand-mère (je l’ai adoré !) et sa mère participent grandement à l’alimentation de sa boutique en ligne. Cependant, en ce moment, elle doit sa renommée aux sportifs, qui la surnomme “Victory”. En effet, ces derniers lui prêtent la réputation de porter chance à tous ceux qui la fréquentent. Cette Franco-Américaine aime sa solitude, raffole des raviolis chinois, à un chat antipathique (on a le chat qu’on mérite) et est copine avec Juliet. D’ailleurs, c’est pour elle qu’elle accepte de rencontrer Luke, ce type trop lisse, top gentil. Cependant, elle va vite découvrir qu’il est aussi persévérant. Si elle est d’accord pour l’aider, elle compte bien en profiter pour tester quelques recettes dont elle-seule connaît les ingrédients . 3) Jarod est le binôme de Luke dans l’équipe des Golden Panthers. Très vite, les deux joueurs se sont liés d’amitié et Jarod a été témoin de la malchance de son coéquipier. Pour le bien de l’équipe, il ne pipe pas mot. Cependant, il compte bien tenter de sauver son copain et lui glisse le nom de “Victory”.

Avis : Vous savez, j’adore le trope “Fake Dating” et je me suis régalée avec ces deux opposés qui ne sont absolument pas attirés l’un par l’autre. Ici, pas de coup de foudre aux premiers regards. Les sentiments s’installent au fil des rencontres, des moments partagés . Luke est l’un des meilleurs pitchers de l’équipe des Golden Panthers. Pour arriver à ce niveau, il a beaucoup travaillé et ne compte pas laisser la malchance mettre son avenir en péril. Il sait parfaitement que si son équipe se rend compte qu’il est devenu le pire guignard de la terre, ils le mettront sur la touche. Du coup, même s’il est plus que sceptique, il accepte de rencontrer Tory pour qu’elle puisse tenter de contrer sa poisse. J’ai beaucoup aimé Tory, qui est certes difficile à suivre lorsqu’elle part dans tous les sens, mais qui est une chouette fille. Elle ne juge personne, comprend même la demande de Luke et apprécie sa franchise. Cependant, elle aimerait juste qu’on l’accepte telle qu’elle est. Elle a une magnifique relation avec sa grand-mère (#TeamLuke) et avec les animaux. Grâce à elle, j’ai même appris ce qu’étaient des heures miroirs. Du coup, maintenant, dès que j’en vois une, je vais demander à mon ami Google la signification . Bien sûr, nous sommes dans un slow burn. L’avantage est que depuis le début de leur relation, nos deux faux-tourtereaux se disent la vérité, l’inconvénient est que Luke est un Campus Drivers, donc pas très au fait de définir ses sentiments. Par contre, une fois qu’il comprend, il est prêt à tous les sacrifices. Qui du guignard ou de la sorcière envoûtera l’autre ? Il est assez rare que tous les tomes d’une série soient parfaits, mais avec cette série ça fonctionne carrément, et ce, même si toutes les femmes de nos campus drivers sont … cinglées, flippantes et quelle surprise de découvrir un personnage en particulier . Bref, si vous ne connaissez pas, je ne peux que vous conseiller de lire toute la série !

@ très vite entre deux chapitres
Psitt ! Pour vous le procurer, c’est par ici. (Re)Découvrez mon avis sur “Supermad” (tome 1), “Bookboyfriend” (tome 2), “Crash test” (tome 3) et “Love machine” (tome 4).