La vengeance aux deux visages tome 2 – Rosalind Miles

Me revoici avec la suite de cette saga marquante des années 90. J'avais des souvenirs plus flous de cette seconde partie, il faut dire qu'elle est beaucoup moins passionnelle, mais la vengeance reste bien sûr le point central de cette histoire. Cependant elle est plus insidieuse, plus sournoise. Nous sommes cette fois au coeur de la famille de Stéphanie, 7 ans sont passés depuis qu'elle est revenue d'entre les morts sous le nom de Tara Wells. Cette Stéphanie, qui bien que plus sûre d'elle depuis que le Dr Dan Marshall qu'elle a épousé, lui a dessiné un nouveau visage, m'a semblé tout de même bien fade. Elle se montre naïve et même parfois agaçante par le manque de lucidité dont elle fait preuve face à ceux qui s'unissent pour lui prendre l'entreprise de son père. Je regrette qu'elle n'ai pas ici, fait preuve de davantage de tempérament, mais il est vrai que c'était l'attitude féminine dans la plupart des séries et sagas de cette époque, il est d'ailleurs intéressant de voir l'évolution des personnages féminins en 30 ans.

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Trahison et perfidie sont une nouvelle fois les mots d'ordre de ce tome 2, des rebondissements en cascade qui amènent à penser que décidément, cette famille a tout sauf une vie tranquille, les malheurs s'enchaînent pour chacun d'entre eux avec une régularité glaçante.

Bien que j'ai trouvé ce second livre moins addictif et passionnant, l'auteure a eu l'intelligence de faire évoluer le personnage de Stéphanie et de donner un virage total à son histoire. Stéphanie Harper à un nouvel ennemi à affronter et ceci sans compter sur Jilly, qui me fait décidément penser à Sue Helen, ce personnage récurrent et marquant de la série Dallas, leur passion commune pour l'alcool les a très rapidement rapprochés dans mon esprit et je ne parviens pas à dire laquelle des deux m'a été la plus antipathique. Voilà, ce plongeon dans le passé prend fin avec la dernière page de cette lecture, bien que nombreux seront ceux qui ne me suivront pas sur cette voie, je maintiens que la télé et la vie que nous menions a cette époque, me manquent beaucoup.

Mag